Une journée comme une autre débutait. Une journée qui s'annonçait radieuse en vue du ciel dégagé qui s'éclaircissait selon la lente ascension du soleil. Les rares et fines couches de nuages étaient percées par les premiers rayons matinaux, leur donnant ainsi une teinte rosée. Couleur d'ailleurs qui faisait un contraste extraordinaire au bleu azur du firmament. Un lever de soleil aussi beau qu'un coucher. Et pourtant, Nina de son second prénom, ne fut pas spectatrice de ce spectacle mais plutôt plongé dans un rêve, assoupis sous un amas de coussins sur la tête, le reste de son corps étant couvert par une fine et douce couverture aux couleurs de sa maison. Cependant, ce jour là, non seulement le beau temps était présent, mais il s'accompagnait de chaleur. L’Angleterre n’étant pas forcément un pays connu pour des températures franchement hautes, le thermomètre prenait toutefois l'habitude d'afficher des températures proches de 25 degrés. Au plus grand regret de Bridget. Cheveux en bataille, couché sur le dos dans une position peu élégante, la demoiselle n'avait en effet pas tellement dormi de la nuit.
Ce ne fut que dans les environs de 5 heures du matin, après une lutte acharnée dans le but de trouver une position confortable, qu'elle avait fini par renoncer et rendre les armes pour enfin se faire engloutir par ses coussins dans un dernier soupir d'agacement et de fatigue. Mais bien que cette nuit ne fut pas totalement réparatrice, elle se leva non d'une heure tardive. Son réveil affichait 9 heures.

Très vite, la demoiselle ressortait de sa salle commune, accompagnée de deux fidèles amies en ce temps de guerre. Leurs talons résonnant sur le sol froid de l'endroit, elle traversèrent tout en bavardant les cachots pour se rendre dans la bibliothèque où d'autres de ses camarades l'attendaient. Toutefois, ce matin là, la capitaine de l'équipe de quidditch se fit attendre plus longtemps que prévu, car sur le chemin, elle croisa la route de Sancha. Cette dernière était assise sur les marches dans le grand hall et leur rencontre fut indubitable puisque Bridget allait en sa direction. Lorsque son regard se posa sur la rouquine, elle esquissa un sourire qui ne présageait rien de bon. S'avançant d'un pas rapide vers elle, elle fut toutefois ralentis dans son élan par la présence des sentinelles et des professeurs un peu plus loin.
Mais faisant fi d'eux, elle s'arrêta face à Sancha, les mains sur les hanches, ses cheveux sombres descendant en cascade sur ses épaules et dans son dos. Relevant un sourcil et inclinant la tête de côté, elle planta son regard impitoyablement dans le sien, et déclara enfin.
« Eh bien eh bien, voilà un obstacle bien misérable. Il est bien dommage que nous soyons dans l'incapacité de pouvoir l’éliminer. Il aurait été une source de plaisir sans fin en cette si belle matinée.. »

Tac tac tac. Sancha releva la tête. L'écho dans tout le hall d'une paire de talon aiguille et le bruissement d'une jupe verte au vent annonçait l’inéluctable présence d'Avery-Sparks. Et il était très facile de reconnaître l'arrivée de Bridget Avery-sparks. Il n'y avait qu'elle et sa bande d'amies, jeunes filles à la superficialité un peu trop prononcée ayant un forfait illimité pour les gloussements stupides, pour marcher comme si chacun de ses pas était celui d'une conquérante en vogue d'un royaume à conquérir. Il ne fut pas difficile pour les yeux acérés de Sancha de remarquer son ennemie avant son arrivée , le délicieux parfum de la rivalité la précédant d'un bon dix mètres . Bridget était accompagnée de deux sbires. Notre jeune héroïne les toisa rapidement du regard mais son intérêt se porta naturellement sur la pseudo queen au milieu. Plus proche, la serdaigle à la chevelure de flamme étudia son interlocutrice avec une curiosité malsaine, ne se gênant pas de faire balancer son regard de haut en bas de manière arrogante. Et un rictus amusé vint étirer ses lèvres. Comme elle pouvait s'y attendre Bridget avait opté pour l'attitude menaçante dont elle savait si bien s'en habiller, les mains sur les hanches pour donner un peu plus de consistance à cet emballage plastique qu'était sa silhouette.

« - Eh bien eh bien, voilà un obstacle bien misérable. Il est bien dommage que nous soyons dans l'incapacité de pouvoir l’éliminer. Il aurait été une source de plaisir sans fin en cette si belle matinée..


- Oh qui voilà ? Répondit-elle avec un grand sourire, dis moi Avery-Sparks , je vois ta bouche qui ne cesse de remuer, mais je ne comprend pas un seul mot de ce que tu dis. Voudrais-tu bien me parler dans une langue où on demande un minimum d’effort intellectuel ? ... s'il te plait ?

- Alors comme ça on fait une fête, et on m'invite même pas ? Toi la Serpentard, tu devrais pas nettoyer ton cachot, ça donne une sacrée odeur a Poudlard, je suis déconcentré pendant que je me bat.. Et toi la Serdaigle, tu ferais pas mieux de réviser ? Tu sais une interrogation est si vite arrivée, il ne faudrait pas que tu perde le fil des études...

Sancha sursauta. Elle n'avait pas remarqué qu'un jeune homme, appartenant à la maison de Poufsouffle s'était aventuré jusqu'à elles dans l'unique but de lancer la pierre. Un simple coup d'oeil suffit à Sancha pour mettre un nom sur le visage cavalier de son nouvel interlocuteur. Rex Black, poussoufle, et bagarreur en herbe. Elle remarqua également sa tenue vestimentaire légèrement froissée , décorée par quelques brindilles dorées. Sancha se leva, sa délicate main effleurant de manière inonçente sa baguette magique. Les choses commençaient à devenir intéressantes. Partagée entre l'irritation d'être ainsi dérangée et l'amusement d'anticiper une scène de ménage entre eux, la jeune fille papillona des yeux en direction des deux sentinelles. Elles n'avaient pas remarqué ce petit groupe anormalement composée. Pas encore.

- Salut le blaireau, tu chercherais pas des amis par..

- Vous vous êtes décidemment trouvé tout les trois. Pourtant ca manque un peu de rouge. Oh par pitié Bridget, ne te crispes pas, je ne remets pas en question la couleur de tes ongles. Et toi Sancha arrêtes de me dévisager comme si j’allais dire un truc vexant sur tes cheveux. Quand à toi…Le jaune, je vois que tu prends plaisir de ta vie au château. Ah, les plaisirs des premiers années. Sache juste une chose, il y a mieux à faire que de parler avec ce genre de filles.

Une nouvelle voix s'éleva dans cette scène déjà bien étrange. Sancha se retourna pour la deuxième fois, encore plus déroutée lorsqu'elle reconnut l'oratrice. Une gryffondor du Nom de Lyra Dawkins. Un scénario aussi improbable que renversant était en trains de se produire. Quatre élèves des quatre maisons étaient en train de faire la conversation en plein dans le hall. Plutôt cocasse et de mauvaise augure.
Après le petit discours de Lyra, Sancha arqua un sourcil, l'observant froidement. Elle ne lui avait jamais parlé, non par manque d'occasion mais par manque d'envie. Rivalité oblige, elles étaient toutes les deux capitaines de leur équipe de quidditch et l'envie d'utiliser sa batte de batteuse contre le crâne de Lyra fut une idée plutôt récurrente. Elle n'avait qu'à sortir l'excuse qu'elle avait prise pour un cognar, la ressemblance étant souvent "frappante".
La jeune Serdaigle descendit les deux marches qui la séparaient de Lyra, ignorant au passage Bridget et Rex.

- Dawkins ! Que fais-tu ici ? N'aurais-tu pas une bande de bras cassés à entraîner ? Ou c'est pour des conseils capillaire que tu viens me voir espèce de cause perdue, lâcha t-elle en lançant un regard faussement pauvre sur les boucles brunes de Lyra.

Le ton commence à monter. Est-ce que ce regroupement de feu s'arrêtera t-il sur des paroles ou une évènement aussi inattendu que leur rencontre viendra corser la coupe déjà pleine ?

Oh qui voilà ? dis moi Avery-Sparks , je vois ta bouche qui ne cesse de remuer, mais je ne comprend pas un seul mot de ce que tu dis. Voudrais-tu bien me parler dans une langue où on demande un minimum d’effort intellectuel ? ... s'il te plait ?

Bridget rit doucement aux répliques de cette dernière. Décidemment, cette matinée promettait. Tandis que cette-ci s’apprêtait à répondre au pigeon face à elle, elle fut vite interrompue par un troisième protagoniste faisant son entrée. En même temps que Sancha, elle détourna brusquement la tête vers le jeune homme. Son visage lui était familier..Très vite, elle réussit à mettre un nom sur un visage : Rex Black, élu préfet de Poufsouffle. Discrètement, un demi-sourire amusé commencait progressivement à faire son apparition. Etrangement, sa présence soudaine dans la conversation ne déplût pas à Bridget qui n'allait pas tarder à répondre aux répliques du jeune blaireau. Bridget détailla le jeune homme et ne put s’empêcher d’arquer un sourcil quant à sa tenue du moment. Sancha fut alors la première à se lever et parler mais elle fut une nouvelle fois interrompue par quelqu’un dont la voix put être identifiée quasi immédiatement par Bridget. Lyra Dawkins, capitaine de son équipe de quidditch. Tout de suite, le visage d’amusement de cette dernière s’effaça pour laisser place à un tout autre : un rempli d’agacement et de froideur. Bridget avait toujours eu une piètre opinion de la lionne et ça risquait de rester tel quel pendant encore longtemps. Manquant cruellement de réparti, elle trouvait les paroles de la rouge dénuées de sens et surtout d’intérêt. Avant même que Sancha ne reprenne la parole, Bridget se tourna vers Lyra et après l’avoir observé de haut en bas de manière méprisante, elle soupira en secouant négativement la tête.
Vous vous êtes décidemment trouvé tout les trois. Pourtant ca manque un peu de rouge. Oh par pitié Bridget, ne te crispes pas, je ne remets pas en question la couleur de tes ongles. Et toi Sancha arrêtes de me dévisager comme si j’allais dire un truc vexant sur tes cheveux. Quand à toi…Le jaune, je vois que tu prends plaisir de ta vie au château. Ah, les plaisirs des premiers années. Sache juste une chose, il y a mieux à faire que de parler avec ce genre de filles.
Silence. Situation absurde en ce temps de guerre à Poudlard, voilà quatre représentants de chaque maison, suivant deux domaines. Les demoiselles étaient chacune capitaines de leurs équipes de quidditch et seul le jeune homme était préfet. Les deux acolytes de Bridget ricanèrent comme des bécasses derrière elle en vue de l’arrivée de la gryffondor. Tandis que Sancha s’avançait vers Lyra, d’un air las Bridget s’adressa à Lyra, tout en applaudissant à un débit lent et mesuré, de manière à montrer l’absurdité de ses paroles.
« Je connaissais ton manque cruel de réparti, mais je dois dire que tu viens de dépasser un stade.. Te donnant ainsi en spectacle, et de manière plutôt cocasse il faut le dire, je m’attendais à quelque chose d’un peu plus distrayant..Il faut croire que même dans la stupidité la plus absolue, tu arrives à ennuyer ton public. »
Après avoir lancé un dernier regard plein de moquerie et de mépris, La Serpent et argent se retourna derechef vers Rex, ignorant effrontément Lyra et Sancha. Une fois de plus, quand Bridget croisa le regard du jeune homme, elle mima un soupir exaspéré, adoptant un tout nouveau comportement. D’un ton faussement las et avec un sourire malin et charmeur sur les lèvres, elle s’avança lentement vers ce dernier, le fixant plus que jamais dans les yeux.
« Une odeur nauséabonde tu dis ? Il semblerait pourtant que tu sois le seul à la sentir.. Toutefois, je veux bien faire un effort et y jetez un coup d’œil à une seule condition.. Que tu me suives jusqu’aux cachots. »
Elle était maintenant à sa hauteur et posa sa main délicatement sur torse, recouvrant au passage le blason des jaunes qu’ornait son uniforme de sorcier. La demoiselle se mordit la lèvre inferieur sans pour autant dissimuler son demi sourire amusé.
« A moins que tu ne sois pas aussi courageux que la bouffondor qui meugle derrière nous.. » termina ironiquement. Visiblement, Bridget jouait la carte de la séduction. Pour ne pas changer dirons-nous. Dans quel but agissez-t-elle ainsi ? Seul le futur allait le révéler.

Et oui.. Rien ne m'échappe

La journée commençait tout juste pour moi et j'étais comme à mon habitude énervée à mon réveil. Je savais qu'aujourd'hui j'allais encore croiser des personnes qui n'auraient même pas mériter d'être ici, si j'en avais eu le choix. M'enfin, c'était ainsi et je ne pouvais y remédier. Enfin bref, mon réveil m'avait sortie de mon sommeil tranquillement, mais bien vite je m'aperçu que celles de mon dortoir avaient une voix bien plus forte que je ne le pensais. Des premières années ça c'était sur, mais elle ne savait pas encore qui était là. Une fille comme moi, ne pouvait tolérer que l'on fasse du bordel autour d'elle quand elle venait de se réveiller. Je me leva tranquillement sans rien dire tout d'abord, puis me voyant debout alors et me retourner vers elles. Elles chuchotèrent quelque chose. "Et bien mes demoiselles, depuis quand parlons-nous aussi fort quand je suis encore dans mon lit? Vous allez vite apprendre à respecter les supérieurs. Il a des règles et vous allez les enregistrer. Je ne suis pas là seule ici, vous allez voir quand vous verrez d'autres filles comme moi ici". Toutes tournèrent la tête et s'échappèrent presque en courant. J'y alors un petit sourire malicieux. Je savais que j'avais une emprise considérable dans ce dortoir, être préfète avait quelques avantages. En même temps, les serpentards se devaient de respecter les personnes ici et suivre les règles, point final. Je pris une douche à la hâte, je voulais prendre un petit dejeuner et si je ne grouillais pas un petit peu, je n'en aurais pas du tout. C'est alors que vers 9h je fus dans la grande salle afin de me régaler. Et ce qui était bien à cette heure ci, c'est que personne trainait. C'était magique, il y avait tellement moins de bouffondor, Pouffy' & de personnes je sais tout. C'était la meilleure horaire. Je pris même le temps de boire un chocolat chaud, qui était plutôt rare quand j'étais à Poudlard. Un jeune serpentard vint me voir quelques instants plus tard pour venir me glisser à l'oreille que ça bougeait dans le hall de l'école. Et bien, et bien, j'étais donc connu. Je remercie le jeune padawan qui était ici, il était à la hauteur de mes attentes ce petit. Je me leva alors donc de ma place afin de me diriger vers le grand hall. Celui-ci était immense, on pourrait sans doute y loger une église à cette même place. C'est ici aussi que l'on pouvait voir les sabliers des maisons, et les statuettes des maisons. Mais au milieu de ce bel endroit, je vis quelques personnes. Des têtes connues et d'autres non. Et bien il était temps que j'arrive, le ton montait et tout résonnait. Ils avaient donc que ça à faire. Rah que des fois j'avais pitié. Je m'adossa alors au mur non loin d'eux, je dirais à peine à 2 mètres. Mais vu leur petite prise de tête enfantine, jamais ils n'allaient me voir. Je rigolais et baissait même la tête quand d'autres de ma maison parlaient. Ca me faisait vraiment rire. "Et bien je vois que vous faites toujours dans le comique. Vous, vous croyez tous plus supérieurs.. Mais regardez vous, vous êtes pitoyables. J'ai juste à vous regarder pour savoir que vous ne valez même pas la peine que l'on vous parle". Sur ces mots, je regardais les jeunes serpentardes avec qui je ne pouvais que m'entendre dessus. "Et Dis donc Lyra.. Depuis quand tu essaies d'humilier des serpentards? Esclave et Maître dis tu? Mais qui essais de répondre à ce moment précis, qui est écrasé par les injures? Ce ne sont pas les filles je ne crois pas... " Sur ces mots, un sourire me vint en coin des lèvres. Je ne m'énervais pas, j'étais même très calme. Et je savais qu'être aussi calme allait les énerver encore plus sauf les filles qui savaient comment j'étais. Je fis alors un clin d'oeil hypocrite à Lyra.. " Sans rancune ma belle". Je ne me déplaçais toujours pas, j'étais bien là, intérieurement je rigolais et extérieurement j'étais calme, je ne faisais paraître aucune émotion. C'était moi tout craché.

- Ah ah ma chère Sancha ne t'enflammes pas si vite, ton humour est à la hauteur de ta vilaine tronche de rouquine. Très bas. Au passage, les seuls invalides de ce château seront toi et les membres de ta foutu équipe lors du prochain match. Certaines choses telle que les livres ne vous apprennent pas à assurer sur un balais et à sauver votre peau. Dommage pour toi.

Mauvaise réponse. S'il y'avait bien une chose sur laquelle Sancha avait dû mal à rester impassible ; c'était sa couleur de cheveux qui d'un roux flamboyant était une cible offerte à la plus prévisible et moins imaginative moquerie. Et connaissant Dawkins, cette pauvre manœuvre rhétorique était la seule à sa portée de main. S'approchant un peu plus de cette dernière jusqu'à que que le regards ne puissent que se défier, elle leva instinctivement sa main vers sa gorge , mais l'arrêta à quelques centimètres. Les sentinelles étaient encore là, malheureusement, et tous les élèves connaissaient la sentence réservée par ces hommes de main s'ils venaient à agir. Elle resta donc figée dans cette position durant deux secondes, les sourcils froncés . Finalement, sa main glissa sur la jugulaire de Lyra pour revenir resserrer sa cravate rouge de son uniforme, un peu trop fort pour que cela soit un simple geste amicale.

- Chanceuse Dawkins, je te conseil au prochain match de te tenir éloignée de ma batte. Qui sait, les accidents sont si vite arrivés ! Et on apprend pas ça dans les livres , siffla t-elle entre ses dents avec un sourire mauvais.

Il était évident que leur " groupe" n'allait pas tarder à attirer du monde. Les ondes négatives pour ne pas dire meurtrières qui émanaient partout dans le hall , devaient de plus longtemps alarmer les élèves autour. Ce n'est donc qu'avec très peu de surprise que Sancha remarqua une nouvelle tête dans le groupe. Une serpentarde , encore à la solde du talon aiguille de Bridget.

- Hum… Bridget depuis quand tu parles au petit peuple ? Lyra , Toujours dans les embrouilles évidemment …Et vous êtes ? Non, ne me dites rien, je ne préfère même pas le savoir j’ai déjà assez la nausée comme ça.

Sur ce, la nouvelle venue s'en alla vers la grande salle d'un pas prétentieux. Sancha roula des yeux et se retourna vers Bridget, qui était apparament très occupée avec le poufsouffle. Avec un nouveau roulement des yeux devant la faiblesse de l'Homme dont elle était témoin, elle posa un regard critique sur la Serpentard qui, avec ses paroles aguicheuses et son attitude volte-face, semblait s'amuser beaucoup. Avait-elle affaire à une gamine ?

- Bridget, je vois que tu as réussi à apprendre à parler à tes animaux , dit-elle en avec un coup de tête en direction de la nouvelle venue qui discutait maintenant avec les Sentinelles, mais avant ça apprend leur à dire quelque chose d'un minimum intéressant. Histoire que ça ne pue pas le ridicule après leur passage.

- Bon ses messieurs en ont pour deux heures à vomir et à peu près le même temps à savoir comment ils s’appellent ne vous en faites pas pour moi, j’ai fait un judicieux mélange de potion d’oubli et de potion vomitive.
- Oh mais c'est quel somptueux tableau ! Vous allez me faire pleurer. L'esclave et le maître réunis ? Notre chère reine et sa soumise. Non, non, il y a trop d'émotion là....Tu n'étais pas obligé de lui lancer des appels de détresse tu sais (...), s'adressa farouchement Lyra à l'adresse de Bridget.

Elle était de retour. Daisy était apparament son Nom. Et les insultes fusaient entre elle et Lyra. Quant à Sancha , elle se pencha de côté et effectivement les sentinelles avaient disparus. Sans cacher une mimique du visage admirative, la jeune fille passa de Lyra non sans l'avoir bousculée de l'épaule, et alla s’asseoir à sa place initiale, les escaliers. Elle avait un comportement détaché devant tout ce beau monde , mais l'envie de prendre sa baguette et de lancer quelques sorts lui démangeait. Mais Patience. Il y'avait actuellement une Gryffondor, deux Serpentards, un Poufsouffle et une Serdaigle en l'incluant. Le regard calculateur et froid de Sancha passa de visage en visage, et une idée brillante lui vint. Elle n'était pas à Serdaigle pour rien.

- Et bien je vois que vous faites toujours dans le comique. Vous, vous croyez tous plus supérieurs.. Mais regardez vous, vous êtes pitoyables. J'ai juste à vous regarder pour savoir que vous ne valez même pas la peine que l'on vous parle !

Sancha bascula la tête en arrière, définitivement exaspérée. Encore une Serpentard ? A croire que l'expression " jamais deux sans trois" n'était tout compte fait pas qu'une simple expression. Se positionnant confortablement contre le mur froid, Sancha observa avec amusement et agacement la nouvelle vipère qui ne cessait de piailler comme ils le faisaient tous. Son visage lui disait néanmoins quelque chose, était-ce cette Gabriella Wellington ? On disait d'elle qu'il ne fallait pas la chercher. Les yeux de Sancha luisirent soudainement d'une malice diabolique.

- Regardez moi cet amas de microbes aux airs arrogants, dit-elle en haussant le ton pour couper court à toutes autres discutions, Vous êtes là à babiller tels des misérables gnomes et j'ai beau écouter je ne vois pas le bout de ce chemin tortueux qu'est cette conversation. Elle marqua une courte pause, les coudes appuyés sur les genoux, le menton dans la paume de sa main. Autant aller dans le vif du sujet, pourquoi ne pas faire une séance duel ? Hein ? Oh bien sur pas ici et pas maintenant, vous l'êtes peut-être mais je ne suis pas stupide. Ce soir , minuit, dans la salle des trophées ?

Du monde était très vite arrivé. Très vite, la situation devint peu annodine en vue du nombre de personnes présentes dans le hall, suivant leurs maisons, étant donné l'absence de sentinelle et du nombre zéro de sort encore jeté. D'un côté nous avions Sancha et Lyra, se défiant par de jolies joutes verbales, puis de l'autre Rex et Bridget. Entre eux subsistait une relation bien différente malgré leur forte rivalité dû à leurs ranges dans leurs maisons respective. L'un était préfet, l'autre capitaine d'équipe. Et pourtant, la demoiselle avait toutefois opté pour un autre jeu avec le jeune homme. Un jeu auquel elle prenait véritablement plaisir à y jouer et dans lequel elle se sentait particulièrement à l'aise. D'ailleurs, retrouvons Bridget collée contre Rex car ce dernier venait de l'emprisonnait dans ses bras. Ce mouvement brusque la fit presque perdre pied.
"Pour quoi faire ?..Si je venais a accepter, moi aussi j'ai une condition, juste toi et moi, ni Serpentard, ni Poufsouffle, on serait bien mieux en tête a tête, tu ne penses pas ?". A ses dires, Bridget baissa la tête, un sourire amusé aux lèvres... Quelques secondes s'écoulèrent comme si elle réfléchissait à la proposition alléchante du préfet de Poufsouffle. De manière rapide, brusque mais contrôlée, elle emprisonna alors le visage du jeune homme entre ses deux doigts et lui fit relever la tête lentement, afin de le fixer dans les yeux. Elle garda son visage assez proche du sien pour pouvoir sentir son souffle. Ainsi, elle déclara d'un ton lent, froid et provocateur. « Toi et moi hein.. ? Il serait encore plus dangereux d'y descendre seul avec pour seule présence la mienne, que de demeurait au cachot entouré d'une horde de serpentard enragé, mon chaton. » Son regard descendit lentement jusqu'à ses lèvres. Elle finit par lâcher le visage de Rex quelques secondes après. « Mais si tu as toujours envie, suis-moi.. ». Bridget lui lança un clin d'oeil plus plutôt aguicheur. Bien évidemment, elle avait un plan en tête. De quelle nature était-il ? Seule elle était dans la confidence après tout. Les yeux dans les yeux, Bridget observait les moindres micro-mouvement de Rex lorsque l'enchantement fut brisa quand elle se retourna derechef au son d'une voix qui ne lui était pas du tout inconnue. Calliopée. A la vue de cette nouvelle serpentarde, Bridget ne put que sourire. Sa véritable meilleure amie était sur les lieux, elle ne pouvait que mieux s'amuser. D'ailleurs, à l'aide d'un stratagème efficace, elle fit en sorte de faire disparaître les sentinelles. Puis ce fut au tour de Gabriella, préfète de sa maison et faisant partie de son équipe en tant que gardienne de montrait le bout de son nez. Autant dire que toutes les trois formaient un beau trio. Les trois jeunes filles régnaient littéralement sur leurs maisons et cela allait encore perdurer jusqu'à leur départ de l'école. Très vite, Lyra s'en prit aux serpents et argent présentes. Evidemment que ces dires étaient fausses. En rien Calliopée était "une des sbires" de Bridget. Justement, elle avait une réputation égale. Ce fut donc la raison pour laquelle Bridget lui lança un regard plein de froideur. « Les dires d'une adolescente pré-pubère frustrée ont la fâcheuse tendance de me lasser rapidement.. »
C'est alors que Sancha se mit à prendre la parole, s'adressant ainsi à tout ceux présents. Un duel ? L'idée la fit sourire. La proposition de la serdaigle avait causé un lourd silence. Bridget fut la première le briser en s'exclamant avec fierté, toisant ainsi toutes les personnes autour d'elle, excepté Callioppée et Gabriella. « Je relève évidemment le défi. Un simple coup d'oeil autour de moi me donne déjà la facilité de l'épreuve.. ». Alors qu'elle balayait la salle du regard, lorsque son regard rencontra celui de Rex, elle lui envoya un sourire charmeur.

Mischa n’avait jamais aimé les coups bas. C’était quelque chose qu’elle n’arrivait pas a cautionner. Elle avait connu beaucoup trop de violence dans sa vie pour rentrer dans des mesquineries qui vraiment ne collaient pas à sa peau. Ce jour la, elle n’avait pas le gout de rien. Ça faisait bien trop longtemps que matthew l’avait quittée, l’avait laissé seule. Elle chercha vaguement Liam dans la salle commune tout en se doutant qu’il devait être déjà en cours. Certaines fois elel ne comprenait pas cette guerre…pourquoi donner tant d’énergie a humilier et a achever les autres…la vie s’en chargeait déjà très bien. Bien sûr si on ne l’embêtait pas elle ne provoquait pas. Elle pensait que cette gueguerre était vaine et inutile.
Elle se dirigea a la bibliothèque, elle savait que là elle serait tranquille, il n’y avait que les serdaigle qui y restait généralement. Aucune autre maison ne se risquait a rester plus de 10 minutes. Mischa attrapa quelques livres dans la bibliothèque….hum non trop assommant. Elle se dirigeant dans le rayon « littérature moldue » ou des livres poussiéreux jonchaient les étagères aussi haute que sale. La jeune serdaigle leva les yeux aux ciel… les sorciers ne lisaient pas les livres moldus, pourtant elle ne connaissait rien de plus poétique, rien de plus magique pour des sans pouvoirs. Ses doigts glissèrent sur une couverture rouge sang, un rouge qui aurait été resplendissant dans le passé. Elle lu le titre « le roi lear»… l’une des nombreuses œuvre de shakespeare, le plus grand poètes de tout les temps selon elle. Elle ne pu résister a ouvrir une page au hasard et a lire une réplique a haute voix.

« Les hommes doivent souffrir leur départ comme leur venue ici-bas ; letout est d'être prêt. »

Elle resta quelques temps a lire le livre ne prenant pas la peine d’aller s’asseoir, restant juste debout dans l’allée. Puis elle se décida enfin a repartir. Elle posa le livre sur l’étagère ou elle l’avait prit puis sortit d’un pas délicat de la bibliothèque. Elle décida de repasser a la salle commune de serdaigle afin d’attraper quelques bouquins et de finir la journée dans le parc. Arrivée dans la salle commune, elle attrapa un livre qui trainait sur sa table de chevet et le fourra dans son sac qu’elle laissa tomber le long de son corps. Enfin elle descendit les escaliers 4 a 4 sans se poser de questions. Arrivée dans le hall elle remarqua qu’un groupe de personne s’était regroupé….et allleeeeer encore une bagarre. Elle roula des yeux. Pourtant en s’approchant elle reconnue sa meilleure amie.celle –ci avait le regard mauvais…hum cela ne s’annonçait pas bon. Elle resta quelques instant figées quand elle reconnu Rex. Génial… une embrouille qui regroupait sa meilleure amie et lui…lui, qui avait prit une place trop importante dans son cœur pour qu’elle trace son chemin. Elle écouta quelques secondes tout en s’avançant…elle ne su trop pourquoi mais l’attitude aguicheuse de Bridget envers Rex l’exaspéra, pire…l’énerva. Ce sentiment de jalousie la surpris d’ailleurs, elle n’y était pas habituée. Elle remarqua d’autant plus que Rex se laissait faire et ne manifestait aucune retenue envers la jeune fille. Mischa s’avança alors et se plaça a coté de sa meilleure amie.

« - Non mais c’est quoi ce bordel ? Vraiment vous n’avez que ça a faire ? si vous vous supportez pas tous au lieu de vous envoyer des piques digne d’enfants de deux ans faites autres choses genre passez votre chemin ! »

Elle attrapa son amie par l’épaule sachant pertinemment que cela ne servirait a rien. Elle jeta un regard noir a Rex. Elle l’avait vu lui parler a l’oreille et cela ne lui avait pas vu. Et dire qu’elle avait cru comme une enfant stupide que quelque chose pourrait se passer entre eux. Elle était vraiment trop bête. Elle avait envie faire avaler les yeux de Rex a la serpentard et de l’étrangler avec ses cheveux, mais elle se retint. Elle avait tout observer… elle n’avait pas non plus apprécié comment les élèves avait traité Sancha…elle sentait l’énervement se répandre dans ses veine comme un poison

.

« - ça suffit ! vous êtes pathétique ! Toi la serpentard touche a un seul cheveux de Sancha et je t’assure que les chiens de l’enfer ne sont rien comparé a ce que je te ferais… »

elle s’était adressée a Bridget. Elle tourna ensuite son regard vers Rex et ne prit même pas la peine de lui sourire, il l’avait blessée dans son orgueil en jouant au jeu de la serpentard mais aussi plus profondement. Elle s’adressa a lui d’un ton cassant et amer.

« - et toi ne me mens plus jamais, je ne te crois plus. »

• 
  
  
  
  Tout s’enchaina très vite, Sancha proposa un duel, j’eu alors un sourire, ma demi-sœur Andréa était l’une des élèves les plus forte en sortilège mais moi malgré le fait que je manie la baguette comme une reine je n’avais jamais vraiment apprécié ce genre de choses, les duels ne m’avais jamais vraiment attiré j’étais amoureuse des potions et j’étais la meilleure pour empoisonner quiconque se trouvait face à moi. Plus subtile, plus hypocrite aussi. Je pouvais me délecter de voir des âmes innocentes en pleines discutions avec moi et qui tombait dans les pommes à peine leurs verres avait touché leurs lèvres. Evidemment dès qu’un élève est empoisonné tout le monde sait que j’y suis pour quelque chose mais qui oserait parler ? Je levai les yeux au ciel et me tournais vers Bridget qui évidemment accepta. Après tout a quoi bon se mouiller quand on dispose d’une vraie cheftaine de la baguette ? Je n’allais pas me risquer à abimer mon beau visage. Non, je me contenterai de servir les poisons, euh boisson pardon ! Bridget s’amusait avec un petit Pouffy et c’est là qu’apparut Mischa. Je n’avais jamais rien eu de spéciale contre la serdaigle, à vrai dire nous avions un pacte ! Elle m’apprenait à monter sur un balai et je la laissais tranquille d’un autre côté je voulais bien lui offrir des poisons si elle le demandait du moment que ça ne touchait pas Bridget ! Mais je dans ses conditions, je ne pus me retenir de rire et de lancer de mon air le plus sournois. « Tiens, tiens une scène de ménage entre un blaireau et un aigle, que c’est triste. Bridget tu ferais mieux d’arrêter je crois que ça mord ! » Une autre personne apparut, Elena. Elève de Gryffondor, je la connaissais comme étant l’ex petite amie de Liam. Il l’avait quitté lors de nos fiançailles geste que je n’avais pas franchement compris. La jeune fille avait déjà passé un bon moment à l’infirmerie lorsque malgré moi je versais du poison dans son jus de citrouille du matin. Ma haine pour elle ne s’arrêtait pas au simple fait que ce soit une Gryffondor, non, je la haïssais car Liam était avec elle. Je m’étais toujours dis que si Liam ne pouvais être à moi il ne serait à personne ! « Regardez moi ça... Quel beau mélange. » Je levai les yeux aux ciels sans même daigner lui répondre. Je n’aurais de toute manière pas pu, un visage familier, trop peut-être apparut. Je me crispais lorsque Liam surgit dans le groupe, beau comme un dieu il avait malgré lui cette arrogance dans le regard celui qu’on les enfants de l’aristocratie. Mon cœur fit un bon lorsque je croisais son regard, je le haïssais tellement de ne pouvoir l’oublier ! « Calme toi Mischa, ne gaspille pas ta salive pour ses vipères, elles n'en vallent pas la peine. » Il me toisa du regard et je fus partager entre l’envie de lui sauter dessus pour l’embrasser ou pour le frapper de toute mes forces. Je n’eus pas besoin de me ressaisir la colère était déjà là. « Oh mais qui voilà, Liam Earnshaw, le Héros ! Alors Don juan, pour laquelle ta quitté la petite Cousland ? La blonde ou la rousse ? » J’eus un mouvement de sourcils et le fixai dans les yeux le menaçant du regard. « Tu me dira sur laquelle tu n’es pas passé … » De la jalousie, non. Je n’étais pas assez jalouse pour ça mais de la rancœur peut-être. Je ne supportai plus de le voir mais mon regard ne parvenait pas à me détaché du sien. S’il osait quelconque allusion sur notre mariage futur je l’atomisais. Je me tournai vers Sancha. « Oublie la salle des trophées la rouquine. Les rondes sont de plus en plus courantes par là. 7 ème étage à 23 heures 55 précise. Salle sur demande j’aurais dégagé la voie, comme ça s’il y a des morts je pourrais toujours cacher les corps … » Ma voix avait repris son arrogance habituelle, j’étais plus que sérieuse. Je me tournai vers Bridget avec un clin d’œil. Cette soirée promettait d’être intéressante. Je tournai de nouveau mon regard vers Liam. « Ne t’avise même pas de venir ou je m’occuperai personnellement de toi … » Dieu qu’il était beau, arriverai-je à le haïr totalement ?