Hé, mais je reconnais cette personne.. C'est
Mélodie McCoy !
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 |  Sujet: Mélodie McCoy (Je le sais, vous m'aimez) (ou pas)  Ven 2 Mar - 8:57 | |
| Mélodie McCoy featuring Anne Hataway ϟ AVANT TOUTE CHOSEJe me présente, je m'appelle Mélodie McCoy et j'ai 23 ans. Oui, parce qu'en fait, je suis née le 19 Juillet 1967 en Angleterre. Sinon, je suis anglaise, puisque je suis née en Angleterre. Je suis de famille sang-pur. Concernant ma vie amoureuse, je suis célibataire. J'ai été à Gryffondor et je pense que cette guérilla entre les maisons est un phénomène de mode débile lancé par une confrérie burlesque de demeurés radoteurs qui ne demande qu'à être éteint. ϟ VOTRE JOB
Je suis une Auror. J'ai toujours eu la prétention de dire que j'avais une vocation, un destin. Que je mourrais en protégeant les miens, une valeur que je chérie, une passion, quelque chose qui me tient à cœur. J'avais la résolution d'éradiquer le mal. Il faut que je l’avoue, si le devoir m’a poussé à la cette "résolution", l’orgueil m’y a poussé aussi. Que vous dirais-je de plus ? Tous les Césars du monde me faisaient penser à Brutus. La seule vocation qui s'ouvrait à moi était donc celle d'Auror, même si les premières années ne sont pas vraiment reluisantes en termes d'adrénaline. J'ai cependant su tracer ma route et être respectée malgré mon jeune âge.
Poussée par mes très bons résultats au sein du Ministère de la Justice, et sous l'impulsion d'une espèce de sursaut de lucidité des hauts dirigeants, on m'envoya au début de l'année scolaire à Poudlard, pour occuper le poste de Professeur de DCFM. Ainsi débuta ma première réelle mission périlleuse.
ϟ HISTOIRE
Je suis sure que vous aussi, vous connaissez quelqu’un dont l’histoire personnelle n’a rien d’un conte de fée, ou même d’une tragédie grecque ou d’un drame dont seul Shakespeare a le secret. Moi aussi, j’en connais une. Cette fille, c’est moi.
Je n’ai pas la prétention d’avoir eu une famille extravagante ou spéciale. Ma mère était une sorcière, issue de Serdaigle. Elle était journaliste sportif pour la Gazette du Sorcier, envoyée spéciale pour le championnat de Quidditch Anglais, ce qui fait qu’elle était souvent à la maison. Mon père, quant à lui, était ce qu’ils appellent là-bas « Délégué aux relations inter-communautés » au sein du ministère de la Justice. Un nom classe, pour quelqu’un qui s’occupait juste de faire en sorte que les crimes de sorciers sur les Moldus soient oubliés de ces derniers et que les criminels soient jugés par le ministère de la magie sans intervention extérieure des ministères non-magiques. Lui aussi était à Serdaigle.
Mes parents ont bataillé plusieurs années pour m’avoir, apparemment ma mère avait certaines difficultés pour concevoir. Elle en a perdu deux avant moi. L’un à trois mois, l’autre est mort-né au bout de sept mois de grossesse. Dans les faits, j’ai donc un grand frère. Ils avaient tous deux renoncés à être parents quand, un beau jour de 1976, ma mère retomba encore enceinte. Par peur de me perdre, elle se rendait chez le médecin à la moindre occasion : maux de ventre, migraines, nausées… Bref, j’étais déjà pourrie gâtée avant d’être née.
Mes premières années furent celles d’une petite fille normale. J’allais dans une école primaire Moldue, du côté de Londres, où je posais pas mal de soucis de part mes pouvoirs magiques qui étaient déjà bien éveillés : j’ai ainsi plusieurs fois fait léviter mes affaires d’école, fait taire des enfants qui m’insupportaient ou même, pour le plus surprenant, fait en sorte de pouvoir respirer sous l’eau plusieurs minutes – et même si ça avait impressionné les élèves de ma classe, qui n’avaient que six ans, ça avait beaucoup moins fait rire ma maîtresse de l’époque.
A onze ans, je reçus donc ma lettre me disant que j’avais été acceptée à Poudlard. Aucune surprise jusque là, mais dans 90% des cas, les enfants nés de deux parents de la même maison se retrouvent dans cette maison. Or, malgré mes deux parents rapaces, je me suis retrouvée chez les félins. Encore aujourd’hui, je me souviens distinctement du Choixpeau qui me disait que malgré mes compétences intellectuelles on ne peut plus honorables, ma spontanéité et ma flemme ne me permettaient pas de briller chez les Serdaigle, au contraire de chez les Gryffondor où je pourrais sans doute m’affirmer amplement. Même s’il n’avait pas totalement tort, on ne peut pas dire qu’il avait complètement raison.
J’étais douée en classe, c’est vrai, mais tous mes professeurs s’accordaient à dire que mon « potentiel n’était pas exploité à son maximum » : après tout, quoi de plus normal quand on ne faisait rien, et qu’on expédiait ses devoirs ? J’excellais cela dit en pratique, mais c’est bien plus drôle de lancer des sortilèges que d’étudier la théorie, soyons honnêtes.
Concernant mes relations avec les autres… On va dire que je prenais sur moi-même. Il faut dire que je me lasse vite, et que j’ai le sale défaut de ne voir chez les autres « que » leurs défauts. C'est-à-dire que si quelque chose me choque chez quelqu’un, en mauvais bien souvent, je n’arriverai pas à défaire le lien qui unit le défaut et l’image que j’ai de la personne, ce, qui est bien gênant. De cette frustration d’être toujours confrontée à des choses qui ne me plaisaient pas forcément – parce que, avouons le, même si les gens me lassaient, je haïssais encore plus l’idée de me retrouver seule – est née un personnage plutôt froid et cynique, qui m’a tout d’abord surpris mais qui m’a finalement bien plu. Bref, niveau social, ce n’était pas non plus l’étincelle promise.
Là où j’ai sauvé l’honneur, c’est au niveau du Quidditch. Qui l’aurait cru, mais moi, Mélodie, je suis entrée à partir de ma sixième année dans l’équipe de Quidditch de ma maison. Pourquoi si tard ? Et bien parce que le poste que je convoitais depuis la troisième année était pris par un cinquième année, il a donc fallu attendre que ce dernier quitte Poudlard pour pouvoir prendre sa place – parce qu’il était vraiment doué en tant qu’Attrapeur. Ma première année à ce poste ne fut pas mauvaise, même si Gryffondor finit deuxième de la Coupe des Quatre Maisons. C’est vraiment lors de ma dernière année que je me fis un nom. Pour cela, il faut vous remettre dans le contexte : le calendrier des matchs faisant bien les choses, Gryffondor et Poufsouffle se retrouvaient ex-æquo à l’aube du dernier match de l’année qui opposait… Ces deux maisons. En d’autres termes, ce match faisait clairement office de finale, à la différence près qu’un match nul ne nous suffisait pas puisque Poufsouffle avait marqué plus de buts que nous. Bref, le match débute très mal pour nous : on est étouffé par les Poursuiveurs adverses et les Batteurs des Jaunes réussissent leurs coups à chaque fois, au contraire de nous. Très vite, le score atteint un sommet : 240 à 20, autant dire que même si j’attrapais le Vif d’Or, on perdait. Et mon orgueil me poussait à ne pas finir deuxième encore une fois, alors que l’an prochain je quittais l’école. Alors, j’ai souvent délaissé la poursuite du Vif d’Or alors qu’il était à portée, et surtout, j’empêchais l’Attrapeur adverse de s’en emparer. Tout le stade s’en est vite rendu compte, et chaque spectateur sentait la tension monter au fur et à mesure que les minutes s’écoulaient : car en effet, si Poufsouffle possédait une « force brute » bien plus importante que Gryffondor, nous on avait surtout de l’endurance, et peu à peu, Gryffondor reprenait du terrain. Mais là où je me suis illustrée, c’est lorsqu’on perdait 510 à 300. Toujours insuffisant pour gagner, évidemment, et le match durait depuis près de trois heures, lorsque je vis l’attrapeur de Poufsouffle fondre vers une lueur dorée. Ni une, ni deux, je me mis à sa poursuite, non pas dans l’espoir de l’attraper avant lui, mais dans le but de faire ce que je fais depuis près de 180 minutes : l’embrouiller pour qu’il perde de vue la boule dorée. Sauf qu’effectivement, tout le stade avait compris mes magouilles, batteurs adverses compris. Une pluie de cognard s’abattit sur moi. Bien entendu, j’étais relativement bien protégée par mes propres batteurs, et j’esquivais relativement bien, mais je perdais un temps incalculable sur mon homologue qui n’était plus qu’à quelques centimètres du Vif d’Or.
Et là, l’étincelle. J’ai fait ce qui est aujourd’hui appelé à Poudlard « Une mélodie » : alors que les cognards allaient de nouveau être frappés par Poufsouffle en ma direction, je demandai à mes propres batteurs de ma laisser. Malgré leurs réticences, j’insistai lourdement et ils me laissèrent faire. Du coin de l’œil, je regardai où étaient les batteurs pendant que je faisais très attention au second attrapeur. Un cognard me siffla à l’oreille, tandis que je vis le deuxième me foncer dessus à vive allure. Là, d’un geste souple, je me mis debout sur mon balai, sauta et tira d’une reprise de volée, à la manière des footballeurs, dans le cognard, qui partit avec une vitesse quasi doublée en direction de l’autre attrapeur qui se le prit de plein fouet, pendant que moi, je retombais sur mon balai. Sonné, l’Attrapeur n’était plus bon à rien, et alors que le score était de 720 à 600, j’attrapai le Vif d’or, épuisée, pour donner la victoire, et la coupe, à mon équipe.
Voilà, c’est tout ce qu’il y a à savoir sur ma vie scolaire. Il est à noter que j’ai réussi avec brio mes BUSE et ASPIC, ce qui m’a permis d’intégrer facilement les Aurors. Après près de cinq ans de travail de bureau et de petits boulots inintéressants – que je réussissais à la perfection, soit dit en passant – on me confia enfin une mission périlleuse : gérer et canaliser cette espèce de rébellion et de guerre qui sévissait à Poudlard. Pour cela, on me confiait le poste de professeur dans la matière que j’ai toujours considéré comme ma matière de prédilection : la défense contre les forces du mal.
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Hé, mais je reconnais cette personne.. C'est
Mélodie McCoy !
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| | Sujet: Re: Mélodie McCoy (Je le sais, vous m'aimez) (ou pas) Lun 5 Mar - 0:58 | |
| Mais en fait ça fait deux jours que j'ai un groupe, mais qu'on me dit rien, ça veut dire quoi ? |
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