Hogwarts™
« Où est la Rousse de la blague ? » .I. Cassandre .I. 985418SS
Hogwarts™
« Où est la Rousse de la blague ? » .I. Cassandre .I. 985418SS
Hogwarts™
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  ConnexionConnexion  S'enregistrerS'enregistrer  
La maison de Poufssoufle est à privilégier fortement ! - N'oubliez pas de vous recenser auprès des diverses listes du forum !
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

Partagez|

« Où est la Rousse de la blague ? » .I. Cassandre .I.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage

Hé, mais je reconnais cette personne.. C'est
Malicia Keystone !

Modérateur
Malicia Keystone


→ NOMBRE DE MESSAGES : 50

Informations about you
Citation favorite:
Relationship:

« Où est la Rousse de la blague ? » .I. Cassandre .I. Empty
MessageSujet: « Où est la Rousse de la blague ? » .I. Cassandre .I. « Où est la Rousse de la blague ? » .I. Cassandre .I. Icon_minitimeMer 18 Jan - 3:42

    Peu importe ses récriminations. Peu importe qu’elle ne souhaite aucunement se trouver en ces lieux. Peu importe qu’elle n’ait aucune envie de cohabiter avec des mômes pubères et pré-pubères. On ne lui avait pas demandé son avis, et ce n’était pas comme si la possibilité de refuser faisait partie de son quotidien. Remplir la mission serait sa seule issue, la seule échappatoire possible. Et pour cela, Malicia devait se pencher davantage sur le cas de certains. Ou tout du moins, établir une sélection plus ou moins large qui satisferait son patron. Observer autour d’elle, sans le laisser croire, lui avait pour le moment permis de se rendre compte de la situation à Poudlard, avec bien plus de netteté que si elle avait usé de son passe « auror ». Les gens qui ont des choses à se reprocher ont généralement des difficultés à se confier aux forces de l’ordre, allez savoir pourquoi… Alors qu’une simple jeune adulte qui se balade, sans réelle motivation quant à son statut de surveillante des couloirs, attire plutôt le mépris, voire dans de rares cas, l’agacement. Et elle n’allait certainement pas changer cela. Grand bien leur fasse de la considérer comme sans ambition, ou sans utilité, elle se savait là pour de bonnes raisons, même si, insistons encore là-dessus, elle aurait préféré qu’on envoie quelqu’un d’autre à sa place.

    Ses pas l’égarant au gré des minutes qui s’écoulent, Malicia restait perdue dans ses pensées, presque éternellement piégée dans une sorte de rêverie qui n’appartenait qu’à elle. Et ce, depuis qu’elle avait pénétré le château. Il est vrai qu’elle n’avait jamais étudié en ces lieux, et qu’elle ne connaissait pas la moindre petite histoire qui pourrait lui donner envie d’en apprendre davantage. Là bas, en Autriche, on n’accordait pas tant d’importance que cela aux froides pierres, quand bien même… celles-ci puissent vous murmurer des secrets du passé qui en tourneraient la tête à plus d’un. Son regard passa sur ce qu’elle appelait les rides du temps, des petits creux entre chaque dalle, des fissures qui se forment année après année, des aspérités qui en apprennent bien plus que le plus vieux des sorciers encore en vie. Et elle avait le cœur à croire qu’elle faisait partie de ceux qui savent écouter, à défaut de faire partie de ceux qui peuvent comprendre les récits d’un lieu auquel elle ne sait rien.

    La jeune femme ferma brièvement les paupières, en sentant une douleur bien connue se réveiller, l’obligeant à poser la main sur l’un de ces mêmes murs qu’elle était en train d’observer un instant plus tôt. La grimace fut brève, mais l’agacement toujours aussi fort. Elle déglutit, et frappa doucement son front contre le froid bienfaiteur des murs porteurs. Porteurs d’un semblant d’éternité dont, elle-même, ne pouvait douter. Les secondes se mirent à s’égrener, n’apportant rien à la scène, si ce n’est un vague répit pour un esprit qui ne voguait plus que dans ses souvenirs depuis qu’il se trouvait coincé là. A vrai dire, la vérité n’avait rien d’extraordinaire. Bien au contraire. Malicia tournait en rond. L’ennui avait choisi de s’insinuer au plus profond d’elle, bloquant les rares essais volontaires qui auraient pu tenter de faire surface. Et là encore, à quoi auraient-ils servi ? Cela faisait des semaines qu’elle arpentait ces couloirs sans queue ni tête, apprenant plus sur la jeunesse sorcière qu’elle ne l’avait fait en sept années d’études, ce qui en un sens, donnait un aperçu de ce qu’elle avait gagné en compréhension humaine avec le temps. Des noms s’étaient gravés dans sa mémoire, des données plus ou moins utiles, des horaires à la pelle, et des discussions entre adolescents à n’en savoir plus que faire. Mais rien qui concernait de près ou de loin la raison pour laquelle on l’avait envoyé à Poudlard. Réprimant un soupir, la jeune femme se redressa, détacha ses cheveux et prit distraitement la direction d’une salle dont elle avait obtenu l’autorisation de disposer à sa guise. Après une courte hésitation, elle avait fini par choisir d’en faire une sorte de salle de sport, version auror, ce qui ne lui faisait pas de mal, après tant d’immobilité forcée.

    Arrivée non loin de sa destination, sa marche se fit plus lente, comme si Malicia retardait inconsciemment l’arrivée. La porte se dessinait devant elle, et sa main se tendait déjà lorsqu’elle stoppa tout mouvement. La jeune femme tourna la tête, cherchant quelque chose qu’elle seule savait. Pourtant, il n’y avait pas âme qui vive dans le couloir. Fronçant les sourcils, elle rechercha cette impression fugace qui s’était emparée de son corps, sans explication réelle. Quelque chose ne tournait décidemment pas rond, mais de là à savoir s’il s’agissait de son cerveau, ou du décor, elle n’aurait su dire. Pour l’heure, il était temps qu’elle bouge de là, et cesse de rester plantée devant une porte close. Sa main se tendit une nouvelle fois, et elle se figea, la posture bien droite. Elle inspira profondément, et réprima un léger sourire, avant de tourner les talons et de se mettre à courir. La sensation de vitalité qui courut alors dans ses veines la rendit plus vivante qu’elle n’avait semblé l’être durant ces deux derniers jours. Ses jambes avalaient les mètres sans effort, et son souffle restait calme, alors que des mèches folles voletaient dans le sillage de sa course. Malicia ne cessa pas avant de parvenir aux cachots, malgré tous les visages étonnés qu’elle pu rencontrer. Encore un peu… Freinant comme si on venait seulement de lui apprendre à s’arrêter, elle manqua prendre la porte de la salle de cours de potion, et se rattrapa in extrémiste. Une vraie gosse qui s’amuse, et vu le grand sourire qui ornait ses lèvres en cet instant, on n’aurait pu songer autrement.

    - Hey, prof ! Oh, oh, la fétichiste des potions ?

    Elle frappait dans une discrétion des plus… totales. Hum. A vrai dire, rien qu’à l’idée de pouvoir ennuyer quelqu’un, son sourire se fit plus grand. Un tantinet sadique également.

    - Y a quelqu’un ? Allez ! J’suis sure que vous n’avez pas fait un bon petit face à face depuis dix ans, minimum. Ajouta-t-elle, à peine sarcastique.

    Porte toujours close, et moue qui se fait boudeuse. Oh que non, maintenant que l’image d’un combat au corps à corps s’était dessinée dans son esprit, elle n’avait aucune envie de remonter tous les étages bredouille.

Revenir en haut Aller en bas

Hé, mais je reconnais cette personne.. C'est
Cassandre N. Laurentinov !

Professeur Improbable des potions
Cassandre N. Laurentinov


→ NOMBRE DE MESSAGES : 33

Informations about you
Citation favorite:
Relationship:

« Où est la Rousse de la blague ? » .I. Cassandre .I. Empty
MessageSujet: Re: « Où est la Rousse de la blague ? » .I. Cassandre .I. « Où est la Rousse de la blague ? » .I. Cassandre .I. Icon_minitimeMer 18 Jan - 4:53

Petite lumière, se frayant un chemin parmi l'obscurité. Vagabondant, se posant parfois, avant de reprendre son envol. La forme fantomatique était teintée de doré, un de ces doré qui accroche le regard, un de ces doré qui captive. Comme le feu, elle ne pouvait détacher ses yeux du simili-papillon qui derrière lui laissait une poudre aussi scintillante qu'irréelle. A travers cette éphèmère beauté, certains pourraient ressentir une sorte d'admiration ou de lassitude. Pour elle, pour cette Cassandre désarticulée, assise face à toutes ces tables vides et sombres, seul l'idée de repos planait dans son esprit. Les maigres vasistas dont disposait la sale de cours avaient été fermés, les candélabres éteints. D'un regard envieux, elle caressait des yeux la petite apparition qui ne lui inspirait qu'un dicton, bref, mais pourtant entendu bien trop de fois.
La mort est le repos des pauvres.

Oh, elle n'était pas le genre de personne à se plaindre. Sur son fauteuil légèrement rembourré, elle s'engourdissait au fil du temps, gardée éveillée par les quelques échos répercutés par les murs des cachots. Un coude posé sur son bureau, au bout duquel une main tenait lascivement une tête qui se faisait lourde ces temps-ci, tandis que l'autre manipulait presque inconsciemment une petite fiole vide. D'une couleur dorée au bouchon d'argent, c'était un cadeau offert longtemps de cela, à moitié oublié par les diverses responsabilités — et pourtant, Merlin sait que ce ne sont pas la correction de copies qui étouffent la professeur quasi-improvisée. Il venait de là, ce papillon qui à présent se mourrait lentement. Posé sur le bout de son nez, il faisait faiblement rayonner les cheveux blonds de la jeune femme, puis, le temps d'un battement d'ailes, il disparu. En une multitude de petites particules magiques, ta seule source d'attention s'était éteinte, laissant la salle dans le silence et le noir le plus complet.

Et c'est à ce moment là qu'un troll des montagnes bourrina à ta porte.
    Hey, prof ! Oh, oh, la fétichiste des potions ?

Une voix familière perçait la lourde porte qui pourtant, semblait sur le poing de s'effondrer sur elle-même. D'un regard légèrement interloqué à entendre "la fétichiste des potions", elle sembla redécouvrir son métier de professeur et surtout, la colline de parchemins qui n'attendaient qu'à être noté. Tiré de sa torpeur un peu trop vite, et brusquement, elle hallucina à moitié en entendant les pauvres feuilles lui crier de se faire corriger, avant que de nouveau la voix se fasse entendre.
    Y a quelqu’un ? Allez ! J’suis sure que vous n’avez pas fait un bon petit face à face depuis dix ans, minimum.

Que la voix détestée se fasse entendre. Un face à face. Cette espèce de truie ? Manier une baguette ? Ça serait trop en demander, de la part d'une personne sortant de Durmstrang. Sachant que lors de duels les sorts interdits étaient proscrits, elle ne devait pas vraiment briller. Gardant le silence, faisant la morte, Cassandre avait bien sûr compris de quoi elle parlait. Non pas de lui montrer l'étendue de son non-savoir, mais plutôt, de la fracasser. Au sens propre du terme. A mains nues, sans baguette, sans rien. Comme une petite allumette.

Et ce fut à cette pensée que l'irréparable se produisit.
Elle soupira.
Et immédiatement, les coups assénés à la pauvre porte redoublèrent, ne laissant d'autre choix à la pauvre que d'ouvrir à son visiteur plus si inconnue que ça, d'un geste résigné de la baguette.
    Tu peux entrer, tu peux hurler tant que tu voudras, mais tu as interdiction de toucher à ma personne.

Un sourire étrange aux yeux de parfaits inconnus se fit voir sur son visage, un sourire que pourtant l'espèce de frappadingue plantée devant elle comprendrait sûrement. A travers celui-ci, on pouvait entrevoir une pointe, oh si légère, de défi, que son semblant de fragilité et de narcissisme perdit toute crédébilité. Quoi que. Elle n'aimait toujours pas la perspective de se montrer faible face à la brune endiablée.
    Je crois d'ailleurs que tu as une touche avec le nain au grand chapeau.. Va le tripotter, tu sais que je suis pas vraiment de ton bord.. Nous voir ensemble à cette heure-ci ne serait pas très judicieux.


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas

Hé, mais je reconnais cette personne.. C'est
Malicia Keystone !

Modérateur
Malicia Keystone


→ NOMBRE DE MESSAGES : 50

Informations about you
Citation favorite:
Relationship:

« Où est la Rousse de la blague ? » .I. Cassandre .I. Empty
MessageSujet: Re: « Où est la Rousse de la blague ? » .I. Cassandre .I. « Où est la Rousse de la blague ? » .I. Cassandre .I. Icon_minitimeSam 21 Jan - 9:39

    L’instinct.

    Cette petite lueur qui n’éclaire rien, si ce n’est une compréhension qui nous est propre. D’une importance qui dépasse l’entendement, elle a le pouvoir de disposer de chacun, sans explication aucune. Comme une voix qui murmure à l’oreille, qui offre des solutions inattendues, des réponses tant souhaitées, une sorte d’ange gardien là où la seule religion acceptée, est celle piégée au plus profond de nous-même. La confiance en soi. A nous de suivre ces chemins qui se dessinent au-delà de la raison, et de la logique.

    Malicia avait toujours beaucoup suivi son instinct, aux dires de ses professeurs. Elle avait ce truc qui la prenait aux tripes, à chaque fois qu’un frisson parcourait sa colonne vertébrale. Cela aurait pu être pris pour de la peur, ou de l’appréhension, mais les aléas de la vie peuvent convaincre même le plus cartésien des hommes qu’il peut exister des données qualifiées parfois d’incompréhensibles. Et Malicia n’avait jamais eu l’esprit aussi fermé que celui d’un cartésien. Dans son cas, il y avait beau avoir un semblant d’explication, cela ne changeait pas le fait qu’elle avait toujours paru plus sauvage que le reste de sa famille. Oh, bien entendu que les Keystone possédaient certains traits de caractère propres aux nordistes conservateurs, dont notamment, la fierté ancestrale qui coulait vigoureusement dans ses veines, mais cela allait plus loin que cela. Elle avait toujours eu du mal avec l’autorité, ce qui lui avait valu plus d’un châtiment à la fois dans son enfance, et durant ses études. Elle n’en avait pas été mâtée pour autant. Malicia n’était qu’un électron libre, tout simplement.

    Et c’était cette caractéristique qui l’avait conduite en ces lieux. Dans un couloir menant aux cachots, vêtue d’un de ses innombrables débardeurs, et d’un pantalon souple de la même couleur sombre. Son regard fixait le bois de la porte, alors que les mots qu’elle avait laissé s’échapper, faisaient place au silence. Etait-elle seulement là ? Pas un bruit ne venait troubler ses pensées, tandis qu’elle se concentrait vaguement sur les battements de son cœur. Non, elle devait être là. Son instinct lui avait soufflé que c’était la meilleure chose à faire, l’endroit où elle devait se trouver, et au fil des années, Malicia avait appris à l’écouter. Puis, la porte s’ouvrit, et un sourire éclaira son visage, lui conférant une aura doucement rajeunie, alors qu’elle n’était déjà pas bien âgée.

    - Tu peux entrer, tu peux hurler tant que tu voudras, mais tu as interdiction de toucher à ma personne.

    Son sourire se fit plus grand, et elle acquiesça sans dire un mot, laissant la lueur qui traversait ses prunelles, parler à sa place. Entrant dans la pièce, son attention restait focalisée sur la silhouette féminine installée derrière le plus grand bureau de la salle de cours. Très brièvement, elle passa sur la pile de parchemins, la fiole dorée posée non loin, et les bibelots qui pouvaient se trouver proche du professeur, avant de s’avancer de quelques pas.

    - Je crois d'ailleurs que tu as une touche avec le nain au grand chapeau… Va le tripotter, tu sais que je suis pas vraiment de ton bord... Nous voir ensemble à cette heure-ci ne serait pas très judicieux.

    Les yeux de Malicia ne quittaient plus le visage de son interlocutrice.

    - Laurentinov, je crois que « Prof » est le surnom idéal !

    Elle vint se placer contre le bureau professoral, tournant le dos à la seule autre âme humaine de la pièce, l’une de ses mains venant frotter son menton.

    - Hum… Quant à moi, je me verrais bien double facette. Du genre, à la fois « Simplet », et « Grincheux ».

    Une moue pensive se dessina sur ses lèvres.

    - Même si j’ai l’impression que mon côté « Grincheux » soit loin d’être pris à sa juste valeur… Ajouta-telle, comme déçue. Je suis trop geeeeentille, ça me perdra, finit-elle, bouleversée.

    Elle se retourna d’un coup, pour faire face à la… fétichiste des potions, et la fixer intensément dans les yeux.

    - Dites… Je fais si gentille que ça ?

    Sa question, posée d’une petite voix, était accompagnée d’une lueur de curiosité et d’autre chose indéfinissable.

Revenir en haut Aller en bas

Hé, mais je reconnais cette personne.. C'est
Contenu sponsorisé !





« Où est la Rousse de la blague ? » .I. Cassandre .I. Empty
MessageSujet: Re: « Où est la Rousse de la blague ? » .I. Cassandre .I. « Où est la Rousse de la blague ? » .I. Cassandre .I. Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas

« Où est la Rousse de la blague ? » .I. Cassandre .I.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Hogwarts™ :: Lorsque l'on s'aventure dans le chateau :: }.7eme Etage :: }. Les Couloirs-
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser