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||«Éloge de la folie », Érasme de Rotterdam ; 1509,  985418SS
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||«Éloge de la folie », Érasme de Rotterdam ; 1509,

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Hé, mais je reconnais cette personne.. C'est
Roman Ambrose !


Roman Ambrose


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MessageSujet: ||«Éloge de la folie », Érasme de Rotterdam ; 1509, ||«Éloge de la folie », Érasme de Rotterdam ; 1509,  Icon_minitimeMar 10 Jan - 3:07

||«Éloge de la folie », Érasme de Rotterdam ; 1509,  Damian-The-Only-Exception-gif-damian-mcginty-24228222-473-171

L’effluve monte, monte, monte et disparaît. Inaccessible, elle n’est plus. Mais elle est quand même. Cependant, telle la poussière qui cesse d’exister à l’instant où elle quitte le rai lumineux qui nous la prouve présente à nos côtés, une fois que l’homme ne la perçoit plus, elle est définie détruite. Comme si elle n’avait jamais été qu’une folie. Passée. Oubliée. Un fantasme. Et soudain la fragrance revient, mais sa tournure se complexe et devient sulfureuse, entêtant mélange des sens à la faveur d’un esprit tordu. Devinez duquel il s’agît.

Entre ses mains fume le café qu’il ne boira pas. Il est plus aisé de paraître compétent lorsqu’un voile de vapeur aigre-douce s’élève à votre précédence. Préséance du cœur, du sang, de la tare. Car, en ses veines, il sécrète le venin répudiant qu’il ne tardera à lâcher sur la plèbe. Sur les élèves. On dit que l’Hydre de Lerne pouvait tuer d’un seul souffle, que dans ces entrailles pourrissaient pareils maux que leur essence même était passée en le fiel de ses nombreuses gueules, parmes et luisantes.

Parme. Marme. Marmot. Marmaille. Péjorative remarque qu’est l’enfance. Une sorte de pause, d’excuse, dans l’histoire. Ce que les uns regrettent que bien trop tard, ce que les autres ne veulent quitter que bien trop tôt. Quant à Roman, il avait simplement choisi de ne pas regretter. Ni de quitter trop ardemment. Il n’en avait tout simplement pas l’opportunité. Ni même l’envie. Car l’envie devient besoin et un besoin d’Ambrose devient satisfaction dans la seconde qui suit. C’est ainsi. Logique et implacable. Ainsi, Roman ne grandissait plus. Un syndrome qu’il avait appelé ça, ceux qui se sont suicidés après avoir interrogé vainement Freud à savoir comment s’extraire des pensées fangeuses du Gryffondor, un refus de l’évolution. Le sorcier y privilégiait la substitution d’une bénédiction. Il l’avait désiré, c’était donc bon. Ou mauvais. Qu’importent quand les notions sont si proches qu’elles s’approximent pareilles. Semblables. Indissociables. Inutiles.

Le gamin soupira et arrêta un type. Tip. Tip. Tip. L’aiguille de sa montre portée à son regard dans le gémissement de l’inconnu, il constata qu’il avait cours d’Histoire de la Magie, un étage au-dessus. Un étage. Trois escaliers. Il en montrait donc six. Relâchant sa prise sur le poignet de l’homme, de l’objet, il reparti, sa langue gonflée par la boisson brûlante, laquelle avait été portée à la rencontre de la rouge bavarde parmi des trente-deux blanches de pierres, dont les quatre dernières, traîtresses à leur maître, se prétendaient encore sages.

Impies et Immobiles prêtresses d’un mensonge pire que celui de l’alcoolique qui se glisse dans les chaumières avec les louanges de la famille, sans doute sait-il s’y prendre avec chacun, la nuit du vingt-quatre venue. Comme s’il pouvait exister. Comme si un être pouvait avoir tant de bonté pour quelqu’un d’autre que Roman. Autrement que pour lui, seul. Improbable ! S’il n’était pas unique à être récompensé pour avoir passé une autre année en vie sur terre, c’est qu’il devait prouver quelque chose au reste du monde. Montrer que sa légitime supériorité était belle et bien présente. Ridicule. Sa place patriarcale sur tous n’avait en aucun cas besoin d’être confirmée, l’affirmatif habituel suffisait à la définir immuable. Conclusion : pastèque.

A quoi bon chercher un sens ? La sémantique est ce qu’on en fait.

Tapotant du bout des doigts l’appui d’une fenêtre apparue par magie. A moins que cela ne soit que lui qui se soit déplacé ? Probable. Mais étonnant. Relevant tête et buste, le gamin nota qu’il avait franchi une porte. Fait intéressant. En général, il se contentait de patienter qu’une âme charitable, inférieure, se charge de l’ingrate tâche de lui ouvrir pour faire un pas dans une nouvelle pièce. Vite ! Vite ! Gazette et Photographe ! Fanfare et Cris suraigus ! Armé vous à accueillir la nouvelle de la venue d’Ambrose à la bibliothèque.

La tête penchée sur le côté, il lova son regard sur les tables et les étagères. Des livres, des parchemins, de la poussière… mais pourquoi ne lui avait-on jamais évoqué cette partie du château autrement que par un mythe, imaginé par des fous pour des naïfs ?

Stroboscopé dans la pièce avec l’intérêt modérable d’un étudiant face à sa troisième dissection, il borda les murs chargés de manuscrits de son pas en déambule. Le bout du pouce, glissé entre ses lèvres fendillées, mordillé par ses incisives, il songea à boire une nouvelle lampée de l’infusion quand le doigt prendrait peine de s’écarter de sa loge de velours sanguin. C’était ce qui lui plaisait dans le café. Cela restait du thé sans que l’on ne l’appelle ainsi. C’était dissimulé dans les conventions et les codes, comme si le Tiers-Etat avait daigné accorder, par crainte, le dernier privilège du nom à la noblesse défenseuse. Au thé, le jeune homme leur aurait préféré l’acide, mais ce sujet ne comportait qu’en une minime partie de ses plaintes quotidiennes.

Arrivé à la hauteur d’une table, proche des fenêtres embuées par le froid que combattait avec ferveur tous les sorts imaginés à son encontre et distillé dans l’air de Poudlard, il s’y installa, pensif. Levant arrogamment son menton dans une inspiration profonde, comme s’il espérait capter la magie qu’il évoquait difficilement, embrumé par une sobriété aussi soudaine que surprenante.

Sans même l’idée de jeter un coup d’œil à une seule des pages réunies autour de lui, il y privilégia, petit miracle pour l’interpelé, bien qu’une interpellée fut plus probable à aguiller ses prunelles, la découverte d’une présence antécédent à ses diatribes mentales personnifiée en ses épaules, appuyant un balancement contre le dossier de sa chaise. Un silence se propagea. On ne pouvait réellement dire qu’il continuait, car Roman ne semblait vouloir considéré comme réel que ce qu’il n’avait conscience. Le silence débutait donc quand il le remarquait, ainsi allait la vie. Une poignée de temps s’écoula avant qu’il ne lance, neutre de toutes passions autre qu’une incompréhension parfaite, en guise de salutation conventionnelle :

-Qu’est-ce que tu fais à ma table ?

Toi qui lis ce rp', souviens-toi que l'étrangeté est une chose rare. Sauve-donc l'auteur du suicide à l'étouffement de cookies, et réponds.
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