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Le Romantisme de Londres.

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Hé, mais je reconnais cette personne.. C'est
Roman Ambrose !


Roman Ambrose


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MessageSujet: Le Romantisme de Londres. Le Romantisme de Londres. Icon_minitimeJeu 5 Jan - 5:33

Le Romantisme de Londres. 951550RPGFreyamian
    Le Romantisme de Londres.

    LONDON
    &
    ROMAN
    Le Romantisme de Londres. 969885Freyamav
    Played
    by:
    Freya Mavor
    &
    Played
    by:
    Damian McGinty


Débâcle et débauche effritaient de concert le mur de sa raison, traitant à cris assourdissants, muettes qu’elles ne sont plus une fois qu’on les prétend vivantes, de leurs idées et faits, pourtant si étroitement semblables mais encore trop résolument dissociés par les caprices d’un esprit revêche pour espérer une rigueur à laquelle les déments, eux-mêmes, peuvent encore prétendre attester. Plaisirs du fou que d’adresser les mots à la névrose, comme un éloge à celle qui les ronge. Mais quand suinte du cœur les relents d’une émotion, on agrippe le goulot de la gnôle comme si c’était le muscle sanguinolent lui-même que l’on pressait entre ses doigts. Et ça allait mieux. Jusqu’à la gueule de bois.


Une silhouette s’élevait dans la lumière rosée d’un matin embrumé encore un peu nuit à Près-au-lard. Elle s’avançait le long de la rue, hagarde. Un sourire se ficha sur ses lèvres gercées. Le ciel était bleu, les oiseaux chantaient, une odeur de bile fermentée et de grumeaux glaireux mêlés…

J’me disais que cette poésie chez Roman c’était suspect. Problématique du doute de personnage : annihilée. Deuxième interrogation de la journée : Qu’est-ce que tu fous devant le portail de ton école, je te prie ? Surtout ne me répond pas, petit insolent ! Ah mais oui, tu ne m’entends pas… Encore que dans l’état où tu te trouves, je me demande si tu serais capable d’entendre une harpie à laquelle tu aurais volé son morceau de foie amoureusement dévascularisé. Qu’est-ce qui t’a pris de te saper dans le noir, toi ? … Attend, une seconde… POURQUOI, il y a une trentaine de gamins, oui, je n’ai pas d’âge, alors la vingtaine c’est des gamins pour moi, laissé ivres morts autour de toi ? Ca va pas de joncher la rue d’immondice ! C’est tes potes ? Bah, c’est bien ce que je disais… Mais faudra qu’on ait une discussion sur tes fréquentations, jeunes hommes.

Entre réalité résonante (réveil de nuit orgiaque oblige) et inconscience comateuse, le sorcier errait sans but apparent, voyant des corps disparaître et trébuchant sur d’autres bels et biens existants.

Et voilà, il se chope des hallu’s. Bon, c’est pas comme si c’était la première fois, mais pour un type qui s’étonne d’être sobre à 9h30, je préfère qu’il évite de cumuler, ‘voyez ?

Faisant rouler entre ses doigts un petit carré de carton (dont personne ne saura vous dire le nom, donc vous vous contenterez d’une description pour visualiser) auquel était agrafé (même pas capable d’utiliser un sortilège de colle instantanée, ces nuls… bon, Roman non-plus, mais, voilà, lui, il est suffisamment cinglé pour qu’on ne le croie quand il affirme que c’est de son propre-chef qu’il se refuse à des tâches subalternes.) une ficelle sombre pourvue à son extrémité d’un sachet de thé détrempé, pendu des épiceries, s’agitant mollement à l’impulsion de la corde. Songeant sans doute qu’il s’agissait d’un yoyo…

Défoncé comme il l’est, Mais quel malheur !,il serait foutu de me bouffer une oreille de troll… Non, je ne dis pas qu’il n’en serait pas capable à jeun, mais quand même !

…, il l’agitait distraitement, alors que les gouttelettes froides dont il était encore imbibé dégoulinaient sur ses pieds nus et sales. Tiens, il n’avait plus de chaussures. Tant pis. Il ne les aimait pas de toute façon. Il lui avait fallu les perdre pour s’en rendre compte, voilà tout.

C’est ce genre de choses qui font que je me retrouve morte-bourrée au punch pendant les congrès de narrateur…

Il avait apparemment passé la fin d’après-midi… la soirée… ainsi que la nuit et une bonne partie du matin avec des jeunes de Près-au-lard. Bien que cela ne l’intéresse que moyennement, les flashs, aussi idiots qu’indésirable, s’amenait à l’aune de ses pensées avec le reflux nauséeux des boissons ingurgitée pendant la nuit.

Han, d’accord… Et tu traînes avec les rejetons alcooliques d’Hagrid et de Rosmerta… J’appelle la SPA ou tu penses pouvoir te débarrasser des puces ?

Ils avaient réussi à ne s’écrouler qu’une fois les dernières habitations en amont de la rue pavée principale du village dépassées de deux bons mètres. La majorité avait même pris peine d’atteindre le bas-côté pour rendre tripes et sécrétions aussi diverses que colorées, et y choir pour des heures de fermes condamnations éthyliques.

Charmante attention.

Faisant tourner le sachet de thé, dont la provenance restait un mystère que seule une sonde approfondie, force courage et détermination kamikaze à l’appui, de son cerveau ne pourrait en extraire la solution, autour de son index jusqu’à ce que la cordelette ne s’y enroule au point que la phalangette de son doigt n’en soit violacé…

Mais … ARRETE ! … Non, je ne te parlais pas de tourner dans l’autre sens…Tu veux la gangrène, c’est-ça ?!

…, le jeune homme attendit quelques instants auprès du portail, regardant sa montre. Les aiguilles s’étaient arrêtées dans un éclat de la partie vitrée à deux heures du matin. Décidant qu’il était donc deux heures et demie, qu’importe le soleil cuisant son cou, il balança l’objet inutilisable, et jusque-là inutilisé, dans un buisson proche, où Roman le rejoint ce qu’il considéra comme quelques minutes plus tard, alors qu’un bruit de petit trot se faisant entendre. Et avec lui, une odeur de pain brioché flottait séduisait ses narines.

Pourquoi on en revient toujours à la bouffe, avec toi ? D’ailleurs, qu’est-ce que tu t’planques dans la végétation ? ‘Me dis pas que tes instincts naturistes te forcent à te déshabiller sur le champ ? Par pitié, épargne-moi ça…

Ses prunelles d’un bleu ternis suivirent, avec autant de méfiance que la dégradation totale de ses fonctions mentales puisse encore accorder, une voiture avançant apparemment seule, malgré l’étonnant bruit de sabots sur le sol. Un sourire écorcha ses lèvres. Si la métamorphose ne devrait jamais lui avoir servi dans l’existence, c’était bien pour cette technique.

Vous ne captez rien, n’est-ce pas ? C’est logique, c’est du Roman. Je vous explique : Ce très cher Gryffondor a décidé de se faire une virée-remplaçonsnotreplasmapardel’éthanol !, mais bien sur, depuis Dumby, les multiples morts et tous-ça, on a conservé un léger système de défense contre les envahisseurs (pour une école où tout est sensé aller pour le mieux, je trouve ça assez glauque, m’enfin), du coup, il se retrouve piégé dehors, et comme les Sentinelles, charmantes créatures, ne semblent pas des plus enclines à laisser leurs cibles se, dirons-nous d’un air snob « j’aiunetonnedeguimauveenbouche », bourrer la gueule toute la nuit, il a bien fallut se trouver un plan. Plan qui est apparu sous la forme d’un elfe de maison. Car oui, même si ces bestioles clandestines et assez crades sont très, très fortes, elles peuvent pas, BAAAH !, faire apparaître la nourriture dont se goinfre la totalité des larves dégoulinantes et graisseuses, communément appelées « élèves ». Hormis les anorexiques, évidemment. La faille dans leur plan de domination mondiale, pourtant réprimée, se trouve-là. Résultat : tout les dimanches matins, nos jeunes nains de jardins flippants reçoivent la visite d’une calèche remplie de vivre à cuisiner. Et c’est là que Ambrose trouve se bonheur.

Son haleine avinée traçant dans l’air encore glacé les marques de sa nuit. Comme quoi, la tournure des évènements se répète. La tournure est un cercle qu’il voit carré. La tournure. La couture. La couture qu’y lâche. La couture d’un esprit de guingois. Craque, il tombe et s’éparpille. Comme une pile de livres. Comme les feuilles déjà mortes d’un chêne centenaire. Comme les épines d’un mélèze fleurant les embruns écoeurants de la résine. Mais elles mentent en sentant. Elles s’imaginent encore vivre et que le parfum durera toujours. Mensonge. Elles sont déjà terre, agonisant leurs dernières fragrances dans l’extase que procure la mort. Elles gisent et s’amusent. Sur le sol.


L’elfe n’avait pas tardé. Il connaissait bien le jeune homme, de toute façon. Il avait été assez réticent au début, mais avec le temps les automutilations s’étaient calmées alors que l’habitude s’installait. Résultat, après avoir vagît un léger grognement qu’il n’aurait même pas osé accorder à sa théière de peur de la froisser, le jeune homme s’était retrouvé allongé au milieu du parc, contemplant les nuages avec dédains, se considérant comme au-dessus.

Car la terre était ronde. Et donc renversée. Et, accroché à elle par l’attraction, il contemplait le vide qui s’étendait sous-lui. Sous. Inférieur. Comme tout le monde.
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Hé, mais je reconnais cette personne.. C'est
London Dawson !


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MessageSujet: Re: Le Romantisme de Londres. Le Romantisme de Londres. Icon_minitimeSam 7 Jan - 7:38

Vers vingt-et-une heure, à Poudlard, c'est l'extinction de tout ce qui n'est pas une salle commune chaleureuse, et lieu propice à toute sorte de commerces, légaux ou non. Enfin le pire qu'on y trouve reste de la Mandragore et tout le monde sait que c'est presque légal. Presque. London aimait beaucoup la tradition du commerce de boissons moldues, les poussins (non, personne ici ne s'abaissera à les appeler les blaireaux et surtout pas moi, sinon mon hôte va se vexer) n'étant absolument pas néo-nazis en règle général. Vers vingt-trois heures tout commerce cesse et tout le monde (du moins les gens normaux qui ont finit leurs devoirs pour le lendemain, ou ceux encore plus normaux qui les feront la semaine prochaine) monte dans son dortoir. Et là, là seulement, la vraie fête commence. Durant ses trois premières années notre jeune Dawson s'amusait à provoquer diverses batailles de polochons et autres réjouissances, plus tard, en quatrième et cinquième année elle était dans sa période philosophique et aimait les grandes discussions dans le noir sur l'amour et les problèmes que ça apportait, mais cette année, tout ça, c'était du passé. On sortait le cidre doux à 3 degré camouflé dans une bouteille de champomy pour la faire passer auprès du concierge, les escarpins "à la semelle rouge" (Christian Louboutin rules), les tubes de mascara et HOP on se retrouvait dans un crazy horse improvisé et totalement bordelique. Quand, vers minuit une petite "gamine qui n'a pas encore mûri" essayait de s'interposer pour pouvoir "DORMIR BANDE DE CRUCHES EGOISTES", elle avait deux options, où on lui faisait avaler de force un somnifère en faisant un peu passer avec de champomy (enfin de cidre mais vu le degré d'alcool ça revient au même) ou elle se faisait entraîner dans la tornade de joie de vivre qui la pousserait à sa perte. Après deux petites heures de débauches, streap-tease, alcoolisme de niveau -1, les filles qui n'étaient pas des saintes-nitouches coincées qui faisaient semblant d'essayer de dormir (j'suis sûr que c'est des lesbienne, et qu'en fait elles matent juste sans participer à la "fête"), tombaient proprement et simplement sur des lits qui n'étaient pas le leur et s'endormait parfois à plusieurs sous la même couette (le sentiment de froid surpasse tout, on PENSE a se mettre sous une couette, mais pas à virer les intruses qui sont pas sensées être là). Les joies du vendredi soir sont infinies chez les poussines de sixièmes années (les pas coincées-du-cul hein), n'est ce pas ?
Voilà, c'est donc comme ça que Big Ben se retrouva collée contre une de ses camarades de classe, en shorty fleuri bordé de dentelle blanche et soutif assorti, à quatre heure du matin. Sa camarade était plutôt pas mal physiquement et elle avait des vieux instincts lesbienne donc ça ne lui déplaisait pas trop en soit, mais sa nausée grandissante (excès de boisson à bulle et danse effrénée, sans s'être laver les dents après revient à programmer une nausée matinale, heureusement qu'elle est anorexique et qu'elle a rien à vomir. Non ?) l'empêcha de rester dans ce lit douillet et accueillant et de profiter un peu de la situation. Elle chaussa les premières chaussures à sa taille qui trainaient (elle eut énormément de chance se fut des cafè noir léopard aux talons démesurés) et enfila une chemise blanche XXL a moitié ouverte et se traîna jusqu'à la salle de bain pour se laver les dents. Voilà, tu as enfin une haleine digne de ce nom. La jeune blonde s'appliqua une mini couche d'anti-cernes dans un élan de bon sens et décida de sortir dans le parc pour s'aérer un peu. Aussi étonnant que cela puisse paraître vu sa tenue elle mourrait de chaud. Elle traversa aussi discrètement que possible le château, elle n'eut pas trop de mal, c'était la seule folle a traîner en tenue débraillée à cette heure là dans le château. Rasant de façon particulièrement gracieuse les murs du hall, elle pénétra dans le parc et prit une grande bouffée d'air. Effectivement elle avait moins chaud. Même qu'elle avait un peu froid pour tout dire. Elle hésita à courir, regarda d'un air septique ses chaussures et renonça. Enfin, je veux dire, songea à s'en débarrasser, réalisa qu'elles n'étaient pas à elle, songea à ce qu'elle avait avalé et le risque énorme de crise d'hypoglycémie et renonça. Cette oeuvre de la nature aux côtes et aux genoux saillant avança donc à grandes enjambées vers le premier buisson à l'air accueillant dans lequel se laisser tomber avec grâce. Elle se planta devant le fameux buisson, commença à plonger et remarqua le jeune homme à l'air trèèèès frai et tenta de retrouver son équilibre. Puis remercia dieu d'avoir créé un alcool à 3° qui ne donne pas la gueule de bois ... Et qui ne bourre pas la gueule non plus d'ailleurs.


- Rrrrrroh ! Mon vieux Romaninouchouneeeeeeeeeeeeeeeet ... Comme on se retrouve ! Tu me fais un peu de place dans ton buisson ?
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MessageSujet: Re: Le Romantisme de Londres. Le Romantisme de Londres. Icon_minitimeDim 8 Jan - 0:45

Les yeux tournés vers les astres, le jeune homme défiait du regard les nuages qui s’y massait. Cathédrale aérienne, inaccessible et révérée. Là-bas, éclairs étaient effigies des saints, éblouissante de Foi, anges prêtres aux murmures impénétrables et tonnerre y étaient sermon, grondant mais purificateur, aussi nécessaire que redouté. L’ensemble, divinité divisée, se mêlait aux vents, confesses honteuses, et vous voilà en pleine prière. Quant à Roman, il en était le banni. L’affranchi ? Celui qui ne rentrait pas. Celui qui contemplait avec méfiance, chassant les merveilles pures dans les moires de sa débauche. Roman était l’enfant qui avait peur de l’orage.

Il y a quelque chose de pourri au Royaume du Danemark, vous dira ce cher Will’.

Une chevelure brune et courte. Des ongles mal taillés et ourlés d’une couche d’argile. Une demi-cravate de Gryffondor nouée au poignet, les montres, c’est pour ceux qui en ont l’utilité. Un regard ocre, sali, plongé sur une pâquerette dont seul un pétale rosâtre avait subsisté à ses divertissements enfantins. Tournées mille et une fois entre le bout de ses doigts jaunis par le pollen.

Oh Joie, Oh petit miracle de la vie que représentait cette fleur. Il la haïssait.

Voilà qui vous situait son humeur du jour. Entre le massacrant et la douceur infinie. Vous voilà suffisamment renseigné pour déterminer ce que vous désirer faire. Vous approchez ou partir. Le regarder ou … ne pas compter pour lui. Quoique cette dernière affirmation puisse s’accorder à toutes situations, à toute personne. Mis à part lui-même, qui pouvait bien compter pour lui ?
Le sachet de thé ruisselait toujours dans l’autre main.
En réponse à cette question, personne ne lui vint en tête. Enfin, si. Mais il les repoussa. Il avait déjà fait son choix. Choisis une réponse.

Allongé dans l’herbe grasse, il savourait quelques minutes brumeuses de son existence libertine. Tant qu'à être condamner à errer ici bat, autant en profiter pour … vivre. En cet instant, il se sentait vivant. L’herbe émeraude agitée par un brise douce, ondulant comme une mer inquiétante car agitée, effleurant ses cuisse de plus en plus fort jusqu’à les fouetter. Son regardait portait sur le lac noir qui scintillait, miroir dissimulateur d’un enfer aquatique. A ces perfections, s’ajoutait un parfum typiquement anglais. Une fragrance de pluie. D’orage qui arrivait, malgré le ciel exempt de toutes traces nuageuses menaçantes. Une sinuosité de l’odorat qu'il avait appris à apprécier autant qu'à craindre. L’enfance n’était peut-être pas si éloignée que le Gryffondor ne voulait réellement se l’admettre. Cela faisait pourtant longtemps qu’il avait arrêté de grandir. Qu'il s’était composé un âge définitif, une jeunesse inaffectable. Au loin, il entendait presque le doux craquement des Cognards contre les battes de Quidditch. Typiquement floral et champêtre. Du moins, quand on restait à bonne distance des boulets de canon légèrement … dégommants, oui le terme est suffisamment gracieux pour convenir, lancés par la bonne personne.

A terre, son regard fut alors attiré par un gallion. Plongeant dessus, il émit un sifflement heureux. Du moins, il l’émit une fois ses mains eurent finit de taquiner la terre, maladroites et engourdies par l’alcool. L’évènement le plus existant de sa journée. Etirant ses bras, Roman reprit une posture tranquille.

Faisant tournoyer la piécette entre ses doigts, s’éblouissant des éclats dorés intermittents qu’elle lui renvoyait du soleil, il ne songeait à … rien. La chose pourrait paraître bien évidemment d’une facilité déconcertante pour un Ploucsouffle ou une Serpillère, néanmoins, bien que l’exercice lui soit pénible, s’arracher à ses songes monotones et moqueurs lui faisait du bien. Ou lui collait une migraine, cela restait (et demeurerait sans plus de doute qu’une fée à de chance de survivre en combat singulier avec une trollette rousse carnivore en manque de poudre de mandragore qui a des cors au pieds {A taaable}, cependant, mieux vaut employer un vocabulaire adapté aux plus limités) indéterminé.

Comme on dit. Quand certains sont nés chanceux, d’autres ont la chance de naître. Et quand on ne veut pas naître du tout ? Quand votre présence est plus néfaste que positive pour autrui ? Quand il apparaît que les autres ont la malchance de vous voir naître ?

Ambrose n’est pas Danois. Et Pourtant …

Une jeune fille exquise à la jupe plissée s’avança à cet instant de ses réflexions, s’éprit d’un pâle sourire, rougit doucement à la vue du jeune homme, toute pleine des charmes et des fraîcheurs de la, trop déplorée à notre époque, jeunesse mêlée d’innocence. Dans un éclat de roseur aux joues, elle laissa s’échapper d’entre ses lèvres un rire léger et gazouillant, semblable au vol d’un colibri.

C’est-ça, qu’elle se marre, la grosse, en attendant, elle a toujours fait qu’un mètre… Mais arrête de mâter, toi !

Elle poursuivit sa route, ses pieds chaussés de talons effleurés par l’herbe où la rosée perlait, cristallins sanglots de la nuit, mourant à la naissance de l’aube, sa robe agitée par un caprice du vent…

Mais filez-lui un déambulateur ! Même Dora va à une allure plus « prononcée », en comptant les contraintes des chaussettes hautes et des multiples chansons façon mélodie du bonheur sous extasie…

Passant une main négligente dans ses épais cheveux bruns, elle peignit ses traits d’une surprise émue, ralentissant son pas vif en une démarche plus gracieuse… Révélant au passage le tableau d’une Dawson qui ne saurait être dressé qu’après cette sublime répartie, sans doute retranscrite dans le marbre à l’heure qu’il est :

- Rrrrrroh ! Mon vieux Romaninouchouneeeeeeeeeeeeeeeet ... Comme on se retrouve !

Mini-agression territoriale. Kadhafi réincarne sa personne sous la peau d’une douteuse ado’, troublée par les hormones et la décadence, et défend en louboutins ses pissenlits récemment conquis. Surréaliste ?

Nan, c’est juste London.

Tu me fais un peu de place dans ton buisson ?

Qui t’as permis de le tutoyer ?
-Qui t’as permis de me tutoyer ?, déclara-t-il d’un air glacial.

Se poussant néanmoins sur le côté… autant qu’il ne puisse le faire dans son état, cependant il semble plus correct, du fait de ses efforts manifestes de ne pas qualifier trop durement ses modestes balancements du fessier, risquant à tout instant de rendre sur les escarpins brillants de la jeune femme. Cette dernière, fièrement plantée devant lui, ne paressant plus d’un mètre cinquante les bras bien tendus, ne put se soustraire au premier devoir de l’Ambrose : Juger d’un regard.

Anorexique, grivoise, débraillée, l’esprit de guingois… pour ne pas dire complètement déglinguée,…

J’vois qu’tu soignes tes relations…

…London représentait le modèle féminin de Roman. Enfin non, mais ça fait très ambiance « pub contre l’herpès » de dire ça comme-ça, donc nous ne saurons l’envisager autrement. Car, bon, s’ils se connaissent depuis toujours et discute souvent des principes qui différencient l’homme et la femme…

Mais d’où tu parles de tampax avec n’importe qui, toi ?

…, songeant ainsi des causes et des effets de l’existence au cours de longues proses aussi agressives que féministes pour elle, paresseusement machistes pour lui…

Dans le noir, jusqu’à 4heure du mat’, c’est clair que la teneur philosophique de la conversation doit relever de Platon.

…, le jeune homme n’envisageait pas la jeune femme comme un individu propre. Il la voyait plutôt comme une extension de son âme, un petit morceau d’orgie et de manifestation fiévreuse d’un sens aigu de la mode…

C’est ça. Tu enfermes une guenon dans un placard avec trois pots de peintures et elle s’arrange mieux que … Ca. Et l’espèce de chapka en peau de blaireaux, Affront à son espèce jaune et noire, déchiquetée qu’elle s’est foutu sur la tête… Ah mais… c’est ses cheveux. Pauv’ gamine. File-lui une pièce et dégage, Roman, sinon, elle risque de t’agiter une photo d’elle et de ses huit enfants pakistanais en minaudant des réclamations de passeport. Comment- ça j’exagère ? Mais non ! Tu crois vraiment qu’une personne en séjour légal en Angleterre se foutrait des guenilles pareilles sur le dos ? Une personne douée d’un… Han, je crois avoir ciblé le problème.

…, assidûment exploré, de l’intérieur et de l’extérieur, par ses soins…

Certaines personne n’ont pas encore touché le font niveau perversion, oui, dans ma bouche ça parait surprenant mais on ne sait jamais, de toute façon je suis tenue de balancer ce message, c’est comme les hôtesses de l’air, quoi… Comment-ça « Quoi les hôtesses de l’air » ? Tu crois vraiment que les hôtesses de l’air n’ont rien d’autre à foutre que d’agiter leur poitrine dans des petits bonds et gestes parfaitement inutiles pour te dire de ne pas ouvrir ta porte en vol ? Au cas où t’aurais zappé que tu risquais la mort dans 99% des cas., alors épargne-nous,-leurs, les images de vos rapports proscrits par la loi. Quelle loi ? Mais celle de Dieu, mon cher ! N’a-t-on pas dit « Si une femme cherche à s’accoupler avec un animal, tu tueras la femme et l’animal, et le sang se répandra sur eux » ? Nan ? Mais si ! Pour une fois qu’y a un passage sympa, nan pas glauque !, dans ta foutue bible, même pas capable de s’en souvenir. Ou, au pire, tu lis Millénium et c’est bon. Tu crois que Dora et Babouche on été molesté par les extrémistes parce qu’ils avaient marché sur une pâquerette ? D’ailleurs, je me suis abstenue de commentaire plus haut, mais… tu haïs les pâquerettes ? Et pouvons-nous savoir pourquoi ? Elle a violé ta grand-mère ou bien ?

Jaugeant la moue de la gamine, le garçon fronça les sourcils, estima la dangerosité ainsi que la portée des aiguilles qui maintenait les maigres chevilles de son amie debout et marmonna, pas fou, un :

Au fait… Jour’…

…dépourvu de substance. Convention sociale bien à eux, il se redressa sur les coudes tendis qu’elle se penchait, approcha sa langue des lèvres de la jeune femme et lui offrit son premier baiser-post orgie. Un vague goût de framboise et de whisky remontant épaissit sa langue.

Très frais.

Une question de principes pour eux. Une raison de les faire enfermer pour les autres. Satisfait, il tâta ses poches, découvrant, Ô Joie inespérée et inégalable, deux sucettes en leur fond insondable. En pénitence de l’outrage à sa personne commis dans l’omission du vouvoiement, il lui offrit la friandise à la citrouille, se réservant la myrtille. Relevant ses genoux de façon absurde, de telle sorte que seule la pointe de ses pieds n’atteigne le sol, il fit claquer ses dents contre le bâtonnet de la sucrerie, la boule violette totalement gobée roulant sous sa langue.

… Tu te rends compte de ce que tu me forces à dire ?

Ses papilles explosèrent. Si le sucre, à l’aube, provoquait les plus étranges sensations, il s’avérait que mêlé à l’alcool, la particularité se déployait jusqu’à l’extrême. Plissant ses paupières comme un gros chat difforme et grognon, il contempla la tenue de la Poufsouffle, se convainquant qu’elle avait au moins le mérite, petite bénédiction de la garde de robe de London, de couvrir son utérus, Roman se contenta d’un :

-Pourquoi tu ne m’invites jamais à vos soirées strip-tease ?
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MessageSujet: Re: Le Romantisme de Londres. Le Romantisme de Londres. Icon_minitimeDim 8 Jan - 6:11

-Qui t’as permis de me tutoyer ?

Ce mec est une calamité, il pue l'alcool à trois kilomètres et il trouve le moyen de te reprocher un truc. Imbécile de petit tas d'hormones en folie. Je n'ai jamais compris ce que London lui trouvait, et pourtant, vu que ça fait environs dix ans qu'ils se connaissent et font des "choses" ensemble, doit bien y avoir quelque chose. D'ailleurs, elle ne l'a jamais vouvoyé alors pourquoi ça lui vient maintenant ? Je vis dans l'incompréhension. Enfin bref, il a l'intention de lui faire de la place ou elle va devoir parcourir encore un petit kilomètre (bon, cent mètres mais c'est presque la même chose, à peu de choses près quoi.) Le garçon au buisson et à l'impolitesse grandissante (à six ans il était presque fréquentable, ça paraît étrange mais c'est vrai) décala un peu son postérieur digne d'un pachyderme gavé pour en faire du foie gras. Dawson hésita à se laisser tomber sans dignité aucune mais résista. Roman avait beau être un si courageux gryffondor (tu paaaaarles) il devait la saluer comme son rang l'exigeait (London se considère comme une princesse, il faut dire qu'elle a le poids, l'argent et la garde robe exigée) et plus vite que ça. Avant cela elle ne daignerait pas faire bouger son corps décharné et légèrement frigorifié. Faut dire que ELLE, elle n'a pas de graisse pour se protéger du froid (non Roman ne te sens pas visé. Bon, il attendait le déluge là ou bien ? D'accord, ils avaient eut des discussions mélo-philosophiques, d'accord ils étaient semblables en tout point (faux, Ambrose n'a pas ses règles) mais y avait quand même un temps de réaction limite hein.


-Au fait… Jour’…

Aaaah bah c'est pas trop tôt. La jeune paranoïaque eut un léger mouvement de hanche victorieux et daigna baisser son visage si angélique vers celui du délinquant juvénile à ses pieds afin de lui rouler une pelle majestueuse comme à leur (douteuse) habitude ... ils font ça depuis qu'ils ont quel âge déjà ? Treize ans ? C'est des précoces en cette matière. La "poussine" (vu les gloussements qu'elle a l'habitude de produire je dirais plutôt une poule mais c'est au niveau de la couleur que ça marche pas) se releva dignement et tira légèrement sur sa chemise trop grande empruntée dans les dortoirs. D'ailleurs elles se demandaient si elle n'allait pas provoquer une dispute de couple car elle avait l'air d'être une chemise de mec, et donc la propriété d'un copain d'une de ses camarades. Tant pis ! Roman lui tendit alors une sucette à l'air particulièrement ragoûtante d'une couleur orange laissant un doute sur sa nature "Citrouille, ou clémentine ?" Citrouille.

-Pourquoi tu ne m’invites jamais à vos soirées strip-tease ?

Oh aller, London, fait pas genre d'être outrée, les poings sur les hanches et la tête de poisson on l'a déjà tous fait et personne y croit. Et en plus c'est vraiment, vraiment, ridicule. Et je me fous pas de toi. Enfin, presque pas. Pas trop quoi. Enfin pas souvent je veux dire. Ouais bon ok je m'enfonce.

- Heu... Parce que tu n'as pas l'air d'être coutumier du lavage de dents et que tu pues le Whisky à cinq kilomètres ? Jeune débraillé. De plus je pense que le physique de mes chères camarades de chambres c'est pas trop ton style (honnêtement, elles ont toutes des formes, je comprends pas comment c'est possible.), en admettant que JE sois ton style ?

Et voilà, elle nous fait le coup de la copine jalouse. Elle lui fait à chaque fois, je pense qu'à force il n'y croit plus. Enfin j'espère pour lui, sinon c'est vraiment un cas. Enfin, encore plus quoi.

- Ouais... Bon j'arrête le coup de la frustrée.

Un petit éléphanteau anorexique en chemise blanche et escarpins léopards se laissa tomber sur le sol et provoqua un petit tremblement de terre dans les deux centimètres aux alentours et poussa un soupir digne d'une clim' rendant l'âme. Il (l'éléphanteau) posa sa petit main osseuse aux extrémités jaunes ornées de petits coeurs d'un violet si sombre qu'il en paraissait noir sur le torse du phoque à ses côtés. Il murmura alors quelque chose à son oreille.

- Non, en fait si je veux pas que tu viennes c'est parce que tu casserais l'ambiance, je pense pas que du cidre te suffise pour partir si loin que ces petites pudibondes qui n'ont idée de la saveur d'une bonne vodka.

Le bébé pachyderme partit dans une série de gloussement hystérique, sa bouche toujours si proche de du visage de son ami l'habitant de la banquise.
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MessageSujet: Re: Le Romantisme de Londres. Le Romantisme de Londres. Icon_minitimeLun 9 Jan - 6:36

La surprise dessina un « O » sur les lèvres de London. C’était étonnant de voir à quel point elle pouvait passer rapidement de « jeune fille en fleur » à « mérou qui se rend compte qu’il n’a ni jambes, ni pouces opposables, ce nul, et qui prend la décision de se suicider, le sage. ». Enfin, la « surprise », n’enjoignons pas la gamine à se prendre pour une vraie actrice, après elle serait capable de nous faire payer ses prestations. Non. Disons que, dans un élan de ce qu’elle croyait avoir encore question dignité, pauvre sotte naïve, elle pensait que prétendre être physionomiquement outrée par les réflexions, bien légitimes, ‘qu’est-ce vous croyez ?, de Roman lui ouvrirait les portes du paradis. Quand j’évoquais sa déglingue du cerveau, j’étais très sérieuse.

C’est qu’elle se prendrait pour sa petite copine, l’anorexique. Ils couchent chacun avec tous ce qui bougent, mais quand l’un apprend que l’autre s’est tapé une triste inconnue décharnée, sauvée de la chasteté imputée à sa condition de laidron international maniaquo-dépressif en l’échange de quelques grammes de poudre de mandragore de la plantation de son père, ou un pauvre petit obèse, devenu homme après une exceptionnel soirée de beuvri… un soir comme les autres au détour d’un cachot, ils seraient près à s’assassiner pour ne plus se quitter. La névrose, ça rapproche. C’est chou qu’on disait sur leur passage. Personnellement je qualifierais plutôt ça d’hypocritement gerbant niveau possessivité exacerbée jusqu’à la limite de l’inceste même s’ils ne sont techniquement pas de la même famille. M’enfin, chacun sa vision pomponnée des choses.

Enfin, à force, l’Ambrose avait finit par trouver la technique pour désamorcer les tendances puritaines aussi soudaines que profondément agaçantes de sa comparse. Celle-ci n’étant absolument pas nécessiteuse d’efforts physiques, elle lui semblait plus que d’à propos à l’endroit de l’impertinente nymphomane. Sale flemmard, après on s’étonne que l’autre parano te traite de petit cachalot. Certes, ça a quelque chose de très mignon, mais t’en fais pas, pour pécho les meufs, l’odeur de graisse fumante ça engage pas forcément à se rouler des patins. Il prenait donc une posture glaciale et la fixait de ses yeux neutres, les prunelles ternies d’un manque flagrant d’émotion, laissant s’insinuer dans l’air un silence chargé de plomb. En général, elle ne tenait pas plus de quatre secondes. Record en date.


- Ouais... Bon j'arrête le coup de la frustrée.

‘Qu’est-ce je vous disais…

Notons que, Amen, c’est la première parole raisonnable qu’elle a prononcé depuis le « nan, mais en fait je pense que je vais pas me faire une veste en nouille ». Bon, c’est vrai, ça a été bien vite suivi d’un mémorable « … Je vais plutôt opter pour une jupe en spaguetti à la viande de lapin sauce tomate, parce que franchement, les goutes de soupe chinoise au poulet, c’est vraiment pas So’Sex’ », ce qui a eut, Ô Surprise, l’effet de légèrement casser le côté « oui, en fait, je suis une fille saine d’esprit » de l’affaire, car, franchement, tout le monde sait que le lapin et le poulet, c’est pareil ! Cette petite est désespérante. C’est peut-être pour ça que Roman traîne avec elle. Non-seulement elle est apparemment un bon coup (on se demande s’il n’aurait pas des tendances nécrophiles à apprécier les charmes du cadavre en Jimmy Choo) mais, bonus !, elle lui donne l’impression d’être à peu près normal.

-Mais non, enfin, tu sais que c’est sans doute cet aspect de toi le moins exubérant dans le lot…

Charmante répartie pour charmant jeune homme. Juste assez ironique pour paraître déplaisant sans départir d’une politesse vieillote bien anglaise. Du Ambrose tout craché. En parlant de glandes salivaires, j’arrive toujours pas à croire qu’on me force à faire ce genre d’enchaînement, une fois accomplie leur petite léchouille de retrouvailles déchirantes, la jeune fille de joie non-payée(, ce qui est encore pire, au moins d’habitude elles y trouvent un avantage autre que la satisfaction de leur libido débordante, avec London, c’est forcément différent, elle se fait payer en nature pour ses services, plus simple pour elle, qu’elle dit, et Roman ne s’en plaignait pas, de ce côté-là, il était aussi riche qu’imaginable) s’écroula sur le flanc du garçon(non, nous ne parlons pas de son ventre mais bel et bien de son côté) qui ne broncha pas, bien trop fier pour avouer que les os saillants de la jeune fille lui meurtrissait les côtes, suivant les contours de son torse du bout de son ongle parfaitement manucuré. Evitant, avec une habilité fort surprenante qui ne lui évita pas la peine de l’action, d’avaler sa sucette à l’atterrissage de la gamine, il chouina un peu et s’apaisa bien vite, tapotant du bout de sa baguette avec le regard d’un enfant son sachet de thé désormais sec. Dans un petit soubresaut, le triangle se redressa sur lui-même, flotta un instant dans les airs avant de, se nouant à sa nuque où quelques traits orangé rappelait la rousseur dissimulée (on se demande pourquoi), se loger au creux du cou amaigri de la Hufflepuff. Le bijou de fortune disposé aux soins de la Dawson, le jeune homme ne s’attarda pas sur sa laideur prodigieusement, tel un enfant de trois ans fier de ses projets artistiques médiocres, et se rengorgea silencieusement de la prouesse magique.

Au moins, le machin n’a pas explosé en cours de route. Y’a du progrès.

- Non, en fait si je veux pas que tu viennes…

Merde, et moi qui m’imaginais une lueur de vivacité dans tout ce marasme de stupidités hallucinées et nocives… En fait, non, elle a une bonne raison autre que… ce qu’il est pour ne pas l’inviter…

-…c'est parce que tu casserais l'ambiance,…

Comment elle évoque les problèmes gastriques de mon Roman, là !

-…je pense pas que du cidre te suffise…


[Tu penses bien.]

Tu penses bien. Pour lui, le cidre, ça sert à assaisonner ses salades.

-… pour partir si loin que ces petites pudibondes…

Savoureuse, celle-la. J’la ressortirai à l’occasion.

-… qui n'ont idée de la saveur d'une bonne vodka.

Priez pour elles, Pardonnez-leur, Car elles ne savent pas ce qu’elles font, murmura le Gryffondor, vaguement décidé à embrasser une carrière de prêtre dans un nouveau culte dont il serait l’objet déifié., Du moins, ce qu’elles ne font pas, railla-t-il, toute miséricorde remballée, cédée à la malveillance de l’esprit perverti qui veut répandre son venin. Mignon.

Etirant péniblement ses bras musculeux (‘faut bien qu’elle ait un minimum de qualité, la petite tonne sexuée comme mâle), il regarda de haut en bas… enfin, de loin en près, la jeune fille allongée à ses côtés (tiens, ça me rappelle quelque chose… Ah nan, c’est juste n’importe quel matin de soirée soft) et déclara, toujours aussi courtois et élégant :

- A qui t’as piqué cette chemise ? Si tu me sors « Earnshaw », je te fais avaler un de tes tampons usagés que tu m’agites devant le nez pour me faire comprendre les dommages subits à votre condition faiblarde et inférieure de femme…
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MessageSujet: Re: Le Romantisme de Londres. Le Romantisme de Londres. Icon_minitimeMar 10 Jan - 6:03

London baissa les yeux après sa petite crise de fou rire improvisée et se rendit compte que Roman avait apparemment envie de ce servir d'elle comme dépotoir. Ou alors pensait-il que ce sachet de thé était d'une élégance rare ? Du fait de ce que la poufsouffle appelait "son éducation anglais traditionaliste" c'était fort possible. Comment avait-il réussi à lui mettre sa dessus sans qu'elle s'en aperçoive ? Peut-être qu'absorbée par une chose quelconque, elle n'avait pas tilté quand un sachet de thé sec avait atterrit dans le creux de son cou. Enfinbref on s'en fout c'est moche vire ça de ton cou touuuut de suite petite ! T'es enceinte mais c'est pas une raison pour déconner ! Nahmé. Tu comptes lui dire d'ailleurs ?

- Priez pour elles, Pardonnez-leur, Car elles ne savent pas ce qu’elles font

Il parle de quoi là au juste ? Tu lui a déjà dit et j'étais pas au courant ? Ah non c'est vrai, les pudibondes qui n'ont jamais bu de la vodka. Les pauvres. Pour une fois que je suis d'accord avec lui. London eut un sourire dévoilant ses dents parfaites (surtout parfaitement retouchées par magie oui) en entendant son si cher ami (et potentiellement père de son bébé FLASH INFO) parler tel un prêtre (pédophile). Ce mec était d'une connerie éblouissante mais c'est ça qu'elle appréciait. La folle.

- A qui t’as piqué cette chemise ? Si tu me sors « Earnshaw », je te fais avaler un de tes tampons usagés que tu m’agites devant le nez pour me faire comprendre les dommages subits à votre condition faiblarde et inférieure de femme

- Oh fais pas ta crise de jalousie coco, elle n'est pas à lui je l'ai volée à une de mes camarades de chambre , ... Apparemment obèse. Je sais que tu l'aime pas, je comprends pas pourquoi d'ailleurs, j'ai juste couché avec lui une fois c'est rien. Enfin presque rien.

Bien sûr que si que tu sais, hypocrite, t'es presque pire qu'un prêtre quand il te dis que l'homosexualité c'est le mal. D'ailleurs, je me demande ce qu'il en fait de tous ces fameux tampax dont il parle. Et j'ai jamais compris POURQUOI tu faisais ça, c'est dégueulasse. D'ailleurs, tu compte lui dire ou pas ?

-... Tiens en parlant de coucher avec n'importe qui, je sais que t'es en état d'ébriété avancé, c'est d'ailleurs pour ça que je te dis ça maintenant, c'est plus fun !

D'accord, oui tu comptes lui dire. London n'avait pas vraiment réfléchit à la chose, c'est juste qu'actuellement, Roman n'était pas trop en position de lui faire une scène et de plus fallait bien qu'il sache à un moment à un autre étant un des suspects principaux. Pas LE principal mais un des principaux. Etant donné que le "kind bébu" (oui, l'auteur zappait tranquillement quand elle est tombée sur Shake it Up et l'épisode sur de la boulette de viande au moment des baby-sitters, ça l'a choqué à vie) avait six semaines et qu'il était fort probable qu'elle eut une relation sexuelle purement amicale avec lui à cette période, elle pouvait malheureusement songer qu'il était le père. Même si elle pensait plus au beau blond aux yeux bleu dont elle se souvenait encore, preuve qu'il l'avait marquée, qui s'était retrouvé dans sa chambre. C'était un moldu mais passons, son mioche serait canon.

- Je suis enceinte, c'est cool non ? Je vais avoir un gamin tout rose que je vais devoir traîner à touuuuut le temps en cours pour faire chier les profs. Et pour sa survie aussi, mais surtout pour faire chier les profs.

London était parfois d'une irresponsabilité étonnante, voir carrément inquiétante. A un tel point qu'elle se demandait parfois si elle n'allait pas oublier un jour le gosse en cours de potion et le laisser mourir sans se rendre compte du malheur de la petite chose bourreletée. Cessons de parler de malheur, et admirons les miracles de la vie tous ensemble : Dawson a pensé à prévenir Ambrose et encore plus énorme à prendre rendez-vous pour une échographie. J'ai envie de dire ça frôle le miracle.
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MessageSujet: Re: Le Romantisme de Londres. Le Romantisme de Londres. Icon_minitimeJeu 12 Jan - 6:12

Le rire de London fusa à ses oreilles, petite vrille acidulée mais pourtant graisseuse sur ses tympans engourdis par le réveil d’une nuit sans sommeil, alors que ses mains, déjà, d’homme tâtaient les courbes de la chair avec nul désir plus vif que d’en connaître une de plus à chacune découvertes, et retira une grande joie à la vue de l’acceptation, quoiqu’un peu révoltée, du présent fait sans accord.

Ben voyons, tu tripotes tranquillement mais ce qu’y t’intéresse c’est qu’elle a gardé ton sachet de thé puant sur son cou de coc foutu à la SPA parce qu’il n’est pas assez nourri par sa mamy, morte récemment, du fait de sa dépression conduisant à donner à sa peau, déjà dégueulassée par la faim, un aspect encore plus attrayant pour un nécrozoophile amateur de volaille morte ?

Le petit sermon sur les habitudes néfastes car puritaines des compagnes de chambrée de la Dawson fut accueilli dans le plus grand silence. Ce qui, dans le cas de la concernée, était assez remarquable.

Tu m’étonnes. Cette fille a les cordes vocales aussi musclées que des haltérophiles roumains sous amphèt’s. Nan mais, ‘faut pas laisser passer ça ! ‘Faut donner encore l’espoir aux générations futures (les passées sont déjà anéanties) que la bouche de London, oui, cette espèce de saucisse zwan coupée en deux et scotchée(, peu élégamment, j’en convient, mais c’est sans doute un gamin qui l’aura fait, donc on aura rien dit, même si l’état équivalait les glaires de Roman après une bonne petite défonce aux trèfles {Racines irlandaise obligent], moi, j’aurais été là que je lui aurais bien fait comprendre que c’était à chier son « œuvre » au farfadet malpropre, et on se serait pas infligé Lana Del Rey qu’a chopé des croutes collagènées d’Emmanuelle Béart, mais, comme d’habitude !, on m’a pas invitée, comme-quoi je serai pas assez tangible, c’est-ça, je suis presque plus tangible que de la Jelly, mais, ça, on en a toujours sur la table ! On ne sait même pas ce qu’il y a dedans, mais, on s’en fout !, ça gigote, ça fait marrer les mômes ! Par contre, une pauvre narratrice, ça, ça les fait chialer, donc on me remercie de ma non-présence… Vie De Merde) à son visage PEUT se fermer ! Qu’on érige un monument à l’endroit même où sont les deux autres, là, avec marqué dessus, en lettres d’or « Ici, London s’est tût ». J’en moufterais presque… Presque. Parce que MOI, j’ai pas la chance d’avoir le système lacrymal de ces moutards ! Bon, revenons à la fille-mère, Pécheresse ! Tu seras punie de… Hein ? Quoi ? QUOI ? Comment-ça fallait pas que je le dise ? Mais… Mais je suis omnisciente ! C’est pas d’ma faute… Mais… Je… Foulahlah, voilà ce qui arrive quand on me chauffe, ça fini en potion de Roman… ‘ttendez ? Comme-ça « Réduction de salaire » ? J’ai déjà pas de salaire ! Si j’en ai encore moins, qu’est-ce qu’y va se passer ? Où vous allez ? Fiente de Harpie.

Ses prunelles salies dérivant sur la nuque de la jeune femme. Mêlant à ses pensées un étrange parfum, mélange d’opium et de camélia. Sur ces notes il ouvrir la bouche, goutant le froid qu’il régnait sur les lieux alors que son souffle s’éparpillait dans l’air frais. L’humidité noirâtre du Lac lui vint à l’instar d’un frissonnement. Roulant des épaules pour chasser la désagréable sensation, il resserra autour de London. Elle le prendrait surement pour de l’affection. Lui n’y voyait qu’un moyen de se rapprocher de son chauffage de circonstance. Plissant ses paupières aux premières lueurs sommaires qui allumaient furtivement les fenêtres château endormi, déjà bien trop agressives pour ses pauvres sens émoussés, il frotta son front contre l’épaule de sa petite bouillotte de fortune alors qu’elle s’adressait à lui. A cette constatation, il grogna, mais, comme d’habitude, elle n’en fit qu’à sa tête et poursuivit sans se préoccuper le moins du monde des envies de silence du jeune homme dont le tambour tonnait encore un peu plus aux tempes. Le tambour. Le cœur ? Bien sur que non. Qui se chargerait d’un truc pareil ? Certainement pas elle. Certainement pas lui. Il ferait peser leur corps trop lourd sur la balance.


- Oh fais pas ta crise de jalousie coco,…

Et St-Mangouste se fout de sa foutue fontaine qui lui rapporte plus d’argent que London à Vuiton…

-…elle n'est pas à lui…

Soulagement inespéré. Mais pourquoi ai-je la vague impression qu’elle te, nous, ment ? Rah, ta parano m’atteint, Roman, je la sens qui frémi en mes entrailles et… Ah nan, c’était juste un reflux du chili de ce midi…

-…je l'ai volée à une de mes camarades de chambre , ...

… Les tiennes puaient trop ?

-Apparemment obèse.

C’est-ça, plains-toi. Tant qu’à faire de faire ta clepto’, essaye au moins de piquer des fringues à peu près humainement portable, la prochaine fois…

-Je sais que tu l'aime pas,…

C’est ton fabuleux instinct féminin qui t’as mise sur la piste ? Ou alors serait-ce le fait qu’il a menacé de lui balancé un petit morceau de coton imbibé de ton utérus à sa face si tu te baladais avec un truc qui avait été en contact avec sa sueur ?

-… je comprends pas pourquoi d'ailleurs,…

Mais il t’aime, espèce de snargalouf. Enfin, nan, mais ça faisait si bien. Il est juste névrosé et parano, avec une pointe d’ultra-possessivité et je suis persuadée qu’il n’a toujours pas réussi à se passer le « vol » du balai miniature. Bah, oui, tu te rappelles pas ? Ah nan, t’étais pas encore dans la vie de Roman, une époque bénie… C’était quand lui et Liam se fréquentaient encore sans se balancer des sorts. Ils avaient même des joues joufflues, imagines le tableau. Il avait balancé son stupide balai si stupidement de ce stupide ancien modèle stupidement insuffisant pour lui. Liam l’avait ramassé. L’autre, tu le connais, n’a pas apprécié et a crié au scandale, genre petite mamy violée, quoique je doute que la mère de la vieille en question soit encore vivante et porte encore des jupes fendues dans lesquelles elle aurait pu aller se moucher en chuinant sur son triste sort injustement injuste et injustifié.

… j'ai juste couché avec lui une fois c'est rien.

Et les MST dans tous-ça ! Hein ? HEIN !?

Enfin presque rien.

A quand même… Son gosse lui aura au moins fait comprendre l’intérêt d’avoir un appareil génital clean et protégé. Y’a du progrès…


-... Tiens en parlant de coucher avec n'importe qui,…

C’est à peu près votre sujet de conversation récurant, aussi … Et activité principale.

-… je sais que t'es en état d'ébriété avancé,…

N’importe quoi. Il décuve. Avec tous-ce qu’il a gerbé à dix mètres de toi, il a moins d’alcool dans le sang qu’à dix heures un jour de semaine.

-…c'est d'ailleurs pour ça…

Je crois qu’elle veut te faire des attouchements sado-masochistes…

-… que je te dis ça maintenant,…

Mon dieu, Roman… C’EST UN HOMME ! J’m’en doutais

-…c'est plus fun !

Ah nan, peut-être juste lesbienne… mais ça, on le savait déjà…

Ne prêtant absolument aucune attention à ce que proférait la jeune femme, qu’importe la prophétie, le prophète importe plus, la poitrine du prophète en l’occurrence, le jeune incongru se targuait d’arriver à distinguer la rondeur du sein de la jeune femme sans que celle-ci ne s’en aperçoive. Peine perdue, diront les uns, excuse parfaite pour prolonger son observation arguera Roman. C’est alors que claquant dans l’air, avec la sècheresse d’un murmure. D’un secret. Un secret sulfureux qui hérisserait les poils d’une nonne chargée de surveiller des psychopathes violeurs et tueurs récidivistes parfaitement épilée.


- Je suis enceinte, c'est cool non ?

- Je me disais aussi que t’avais pas mal grossi récemment…

Imitateur perfide du rire lancé par la langue de la Dawson quelques minutes auparavant, il n’en gardait cependant que la vivacité alors qu’il n’attendait même pas la dernière syllabe de l’intéressante intéressée pour s’échapper. Le choc ne tarda cependant pas à venir, accompagné de la compréhension. La surdité suivit, amie des sages et des névrotiques. Mais ne forment-ils pas un pléonasme si on les aligne en suivants ? Tandis que les dernières phrases du monologue de la jeune déjà-femme se perdaient à sa concentration, les iris de glace du garçon s’incendiaient, droits dirigés vers le ventre de la gamine. Le ventre. Le sang. La vie dedans. Le rythme se fit plus fort, intense, alors que les images honnies des responsabilités venaient avec une jeune fille rosâtre d’efforts pour ne se tenir qu’assise, à l’utérus chaud et empli tendant un peu plus chaque jour sa peau claire à mesure que l’excroissance, le parasite, jusqu’à la déchirure. La libération. La Genèse. Et venait alors l’enfer.

Un goût de métal brûlé fendait les papilles du sorcier, constatant, surpris, qu’il s’était redressé. Alors, vint la folie. La névrose. Non-point abhorrée mais appelée à l’aide. Morphine. Spiritueux. Opium. Souffreteuse douleur de la vertu parue douce à la vue de la joie atroce de l’enfantement prochain. Alors, s’enchaîna le rictus. Aucune joie n’allumait ses prunelles pourtant étincellantes, seule la tourmente domptée en délectation était perceptible. Et déjà , l’idée naissait. Naissait. Comme l’autre, le monstre vascularisé logé là où Roman se prétendait déjà propriétaire. Squatteur inommable. Inommé. Inommée ? Serait-ce un criard ou une pisseuse ? Qu’en avait-il à faire ? La seule chose qui comptait, il la murmura, penché en avant, prenant entre ses doigts une des mèches blondies de la Poufsouffle. De la mère.

… Ca me fera plus d’alcool.

Mais… il est fou. Oui, je fais genre que je ne le savais pas, ça me détend. Enfin, non, c’est juste par plaisir du dramatisme. Parce que franchement, niveau surprise… bah quoi ? Vu le nombre d’ensemencement que la gamine à risqué, fallait bien que ça arrive un jour ! Je suis presque sûre que ces qui lui servent de décorations babillantes dans sa chambre ont déjà parié sur quand ça arriverait. Mais qui a raflé la mise ? Et puis, de toute façon, moi, Mieux que Clear Blue !, j’le savais déjà pour le polichinelle dans le tiroir. Ou la brioche dans le four. Oh Lord, tout un monde de plaisanterie vaseuses et domestique s’offre à moi…

Tu le sais depuis quand pour… la potion dans le chaudron ?

… et à toi aussi, apparemment.

Il répugnait à employer le terme « enfant », comme s’il s’agissait d’une sorte de monstruosité, une maladie contagieuse. Mais, ça l’était. Mais, il devait savoir quel nom avait le virus.

Et… de quelle marque était la farine ?


C’était ça ta réplique finale pour l’annonce de la gestation ? Hé beh...
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MessageSujet: Re: Le Romantisme de Londres. Le Romantisme de Londres. Icon_minitimeVen 13 Jan - 4:24

- Je me disais aussi que t’avais pas mal grossi récemment…

Et ta mère elle a grossi connard ? London venait de lui annoncer ,telle une schtroumpfette sous ectasy CERTES, mais de lui annoncer tout de même, qu'elle attendait un gosse. Et lui, lui, l'indigne petit castor aux dents longues et acérées et aux yeux inexpressifs, trouvait juste à dire que l'anorexique de service avait grossi. Il compte l'envoyer à l'hôpital ou c'est quoi ? Déjà qu'elle ne mange qu'une poire par jour, il veut qu'elle baisse le régime à un cartier de clémentine tous les matins ? Sadique. Criminel même. Je te méprise fondamentalement, tu vas causer la mort de ta "meilleure amie" (j'suppose que c'est la seule à être suffisamment conne pour accepter de faire des "trucs" avec lui.) et de ton potentiel fils/potentielle fille. Irresponsable ! Tu vas être content quand ils vont crever hein ? C'est ça ?

… Ca me fera plus d’alcool.

London ferma les yeux d'un air peiné, du style "et merde, je suis pas surprise mais je suis déçue", du style aussi "si j'avais pas été enceinte, j'aurais rigolé mais là, j'ai plus envie de me faire une bonne saute d'humeur et de te hurler dessus si t'ajoutes un truc en plus. Fais gaffe mec, fais gaffe". Non mais, la cigogne est passée, il est potentiellement le commanditaire et il veut se bourrer la gueule ? Heu... nan en fait c'est compréhensible. London pas enceinte, c'est une catastrophe ambulante à te faire demander grâce à Dieu alors que t'es athée. London enceinte, c'est pire qu'une armée de fourmis mutantes, un truc à essayer de t'auto-assommer avec une agrafeuse.

Tu le sais depuis quand pour… la potion dans le chaudron ?

Il a fait un bac plus cinq en métaphore d'un ridicule inquiétant ? Ou c'est juste qu'il vient de se rendre compte que d'une, il est sûrement le père, et que de deux une petite crise de colère à t'en éclipser un orage commencer à être assez prévisible, les traits de la poufsouffle se déformant petit à petit, ses yeux toujours fermés. Personnellement, je penche pour l'hypothèse qu'elle attende qu'il s'enfonce encore plus avant de l'enterrer bien profondément et de partir en claquant la porte. Enfin vu qu'on est dehors en lui marchant sur l'abdomen ça marche aussi.

Et… de quelle marque était la farine ?

London se remonta sur ses coudes , plia ses genoux et redressa lentement sa corps amaigri.Trois... Deux ... Un ... G...

ET TA MERE HEIN ? ELLE T'AS FABRIQUÉ AVEC QUELLE FARINE ? TU SAIS PAS T'EXPRIMER OU TU FAIS EXPRÈS AMBROSE ? T'AS COMPRIS NON ? JE SUIS ENCEINTE ! JE FABRIQUE PAS UN GÂTEAU NI UNE POTION... Et le bébé je compte pas le faire exploser FIGURES-TOI ! MORVE DE SCROUT, DEJECTION DE RONFLAK CORNU ! J'AURAIS DU ECOUTER GASPARD QUAND IL DISAIT QUE T'ÉTAIS UN ENFOIRÉ !

Oui, Gaspard, c'est moi. Problème, elle vient de transmettre au monde mon existence et donc le fait qu'elle entend des voix masculines avec qui elle a des petites discussions de temps en temps au milieu de la journée quand elle sait pas quoi faire. Boulette. Bon, tu comptes lui faire croire que "Gaspard" est une de tes conquêtes avec qui tu as gardé contact ?


De toute façon, même physiquement il est mieux que toi. J'espère bien que c'est lui le père, et pas toi.

London, l'image brouillée par les larmes dues à une "petite saute d'humeur" posa son pieds sur la poitrine de celui qu'elle dominait de toute sa hauteur (Un mètre soixante-quinze avec les douze centimètres de talons) et fit une petite moue voulue dédaigneuse, ses joues mouillés cassant malgré tout un peu l'effet "militaire insensible". A cet instant précis elle se disait que plus malheureuse qu'elle tu ne faisais pas. Bien sûr qu'elle ne faisait pas confiance à Roman, bien entendu elle n'attendait pas mieux de sa part. Enfin si. Elle avait pensé qu'il aurait prit la réalité sans en faire des métaphores dignes d'une gentille petit dame du troisième-âge en instance de mourir et espérant colporter un maximum de ragots avant le jour fatal. Imbécile. J'l'avais bien dit, que c'était un enfoiré. Gaspard est beau, fort et il a toujours raison. Enfin presque toujours.

D'ailleurs, j'oubliais Roman, vas te faire voir chez les trolettes gogo danseuses du Venezuela.
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MessageSujet: Re: Le Romantisme de Londres. Le Romantisme de Londres. Icon_minitimeVen 20 Jan - 3:28

INTERVENTION DU MAÎTRE DU JEU.



    Bonnie Hasbott n'a jamais eu un physique facile. Ses cheveux hirsutes, foisonnant encadrant un visage chevalin à la dentition proéminente étaient des cibles offertes à la plus cruelle des moqueries. La maison de Serpentard ne lui assurait plus le privilège d'être un minimum respectée et la jeune fille était devenue cette année une proie trop facile à atteindre.
    Après une ultime humiliation, Bonnie, le visage ruisselant de larme , s'enfuit dans le parc sous les rire exubérants d'un groupe de Serdaigle. Elle finit par s'arrêter lorsque les derniers quolibets lancés à sa rencontre furent étouffés par le vent et la distance.
    C'est à ce moment là qu'elle entendit une voix s'élever non loin , celle d'une fille à l’occurrence. Au vu du caractère agressif qui taillait chacune des insultes proférées, c'était une dispute. Bonnie fit le gros yeux : Enceinte avait-elle entendue ? Après avoir reniflée bruyamment, elle se dirigea à pas feutré vers la source de tout ce tapage et se cacha derrière un arbre, observant la scène. London Dawsons s'époumonait contre Roman Ambrose, ce dernier étendu dans un buisson. Notre petite serpentarde nota au passage que les deux élèves, particulièrement Roman, n'arboraient pas l'apparence propre d'un lendemain de soirée tranquille. Qu'avait-il fait ? Était-ce lui le père ?
    Bonnie esquissa un sourire désagréable. La haine habitait son coeur et elle avait ici le moyen de se venger contre une poufsouffle et un gryffondor. Elle leva sa baguette pour lancer un sort. Elle le lança. Le rata. Et sa cape prit feu. Il ne fut pas donné longtemps aux deux jeunes rebelles pour remarquer une jeune fille qui s'agitait en poussant des cris hystériques derrière un arbre à quelques mètres d'eux. Son unique réflexe fut de lancer sa cape de sorcière sur Roman et London avant de s'enfuir à nouveau en courant. A la fois pour éviter une nouvelle scène d'humiliation et pour colporter une des plus grandes et scandaleuses des rumeurs.
    Le feu, produit par un sort inconnu était d'un vert inquiétant, ne cessant de crachotait des étincelles dangereuses qui nourrissaient un feu de plus en plus consistant.


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Hé, mais je reconnais cette personne.. C'est
Roman Ambrose !


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MessageSujet: Re: Le Romantisme de Londres. Le Romantisme de Londres. Icon_minitimeDim 22 Jan - 3:34

Et voilà, tu l’as lancée… fier de toi ?

ET TA MERE HEIN ?

Roman… qu’est-ce que ta mère vient foutre dans cette histoire ? London a couché avec ta mère, c’est ça ?! C’est ta mère le père du gamin ! Mon dieu, famille de cinglé…

ELLE T'AS FABRIQUÉ AVEC QUELLE FARINE ?

-Avec celle de Cal Ambrose, grain moulu finement par Victor et Meredith Ambrose depuis 1958, une valeur sure, répliqua-t-il, agacé.

TU SAIS PAS T'EXPRIMER…

Claquement de langue ricanant.

OU TU FAIS EXPRÈS AMBROSE ?

Pléonasme.

Devine.

…T'AS COMPRIS NON ?

Tu crois que je me ferai chier à te sortir des comparaisons douteuses si il n’avait pas compris, insolente guenon ?

JE SUIS ENCEINTE !

Qui l’aurait cru.µ

JE FABRIQUE PAS UN GÂTEAU NI UNE POTION...

‘Core heureuse, imagine les dégâts profonds causés au système digestif du kamikaze qui l’aurait bouffé…

Et le bébé je compte pas le faire exploser FIGURES-TOI !

Heureux de l’apprendre.

MORVE DE SCROUT,…

Banal.

Banal.

…DEJECTION DE RONFLAK CORNU !

Fleuri.

Banal, bis.

Nan, là t’exagère, elle a sorti un synonyme de guano, quand même… attend, un ronflak ça fait du guano, nan ? Attend encore un peu, un ronflak, c’est quoi en fait ? Bizarrement, j’ai toujours vu ça comme un genre de gorille orange avec des défenses d’éléphants et des ailes brunes… Qui ronfle. Je sais, ça casse l’image glauquissime, mais ‘fallait justifier la partie ronflement. ‘Z’allez me dire que j’ai pas justifié la partie « raquer ». Hé ben, je vous emmerde, bande d’inélégants parvenus dépourvus d’allure ! C’est MA narration sous-payée, c’est MES choix de sujets, nanmaisoh…

J'AURAIS DU ECOUTER…

Les conseils ministériaux, bibliques et parentaux sur le risque des rapports sexuels avec les trolls en overdose de snargaloufs ? On est tous d’accord là-dessus.

…GASPARD

Mais qui est donc ce malotru advenu ainsi désobligeamment dans ta prose pourtant si simplette au fait de chaque jour ?

Traduction spécialement pour toi, London : C’est qui ‘cui-là qu'tu causes ? Le payeur de pension alimentaire ?

QUAND IL DISAIT QUE T'ÉTAIS UN ENFOIRÉ !

C’est un peu ce que disent les nonante pourcents des élèves de ce château…

Et les autres n’attendent qu’à sortir du coma dans lesquels vous les avez respectivement plongés pour se prononcer…

De toute façon,…

Contre-attaque ?

… même physiquement il est mieux que toi.

Une bouffée d’orgeuil gonfla ses traits à l’instar des veines de son cou, soudain teint d’un délicat allo grenat dont il ne se départit qu’une langueuse seconde après, comprenant qu’elle tentait de le rendre jaloux. Cela avait parfaitement marché, mais il y voyait plus de flateries que d’irritation.

J'espère bien que c'est lui le père, et pas toi.

Au moins nous nous accordons sur un point.

D'ailleurs,…

P’tain, mais t’en a pas marre ? C’est bon, on les a acheté tes tampax pour se les foutres dans les oreilles plutôt qu’à leur endroit prédéfini pour ne pas voir nos tympans tomber mollement sur le sol, petit tas sanguinolent, chaud et mou, pas besoin de revenir nous harceler comme une témoin de Jovah sectaire et malveillante qui va jusque taper à la porte de derrière et dont seule ton apparition nue, à la porte, un string et des appareils sado-maso en main en gueulant après avoir ouvert la porte « CHERIE, c’est les kinder pingui ! Remballe les menottes et les chaînes et sort la harpon !» pour qu’elle s’en aille…

…j'oubliais…

Ta virginité ? Je crois que tu la perdue par là-bas, va donc voir…

Roman,…

C’est moi.

… vas te faire voir chez les trolettes gogo danseuses du Venezuela.

Avec joie. Mais renseigne-toi mieux, j’ai mes habitudes chez les harpies strip-teaseuse de Stocolm, question de climat… et de MST. Mais, ça, bien sur, tu dois l’ignorer…

Mais… Mais… Mais ! ARRETEZ-CA ! MAINTENANT ! Comment-ça, je suis pas crédible ? Et quand j’vous aurai attaché à un pilori recouvert d’essence un peu trop inflammable et qu’on demandera à une gamine de trois ans de Près-au-lard de balancer une allumette pour y foutre le feu en, petite sadique en puissance comme on les aime, rigolant, je serai toujours pas menaçante, c’est ça ? Non ? Hé ben, je vais me contenter du destin pour que ma vengeance se claque dans votre gueule, ignobles petits…

Alors que leur petit état de débâcle hormonale allait crecendo, projectant les lambeaux des idées des Demolition Lovers que ce cher Gerard Way s’acharna à graver dans leurs esprits détraqués, petits élastiques fluorescent tordus autour d’un poignet amaigri jusqu’à ce que celui-ci ne tombe, emportant la main devenue d’un violent violet multiplement baguée avec lui, à travers la diffusion matinale d’un poste de radio en bois clair dont il n’avait ni connaissance, ni cure, posé sur l’appui de fenêtre d’une maison de Près-au-lard, rien ne semblait vouloir se produire pour les interrompre. L’air excrétait un parfum vaguement poussiéreux d’herbe et de tabac, les cris du jeune incubateur parsemant le ciel pale et déchiré d’un orage qui ne viendrait qu’à midi passé ruiner les maigres espoirs absolutantistes de niais naïfs près à tout pour sortir et profiter d’un après-midi dehors, parmi les rires et la bonne humeur (certes, le tableau décrit ci-dessus peut comporter des scènes choquantes, mais il s’agit d’une volonté de l’auteur de dépeindre une société voulue atroce et détestable, notons que rien ne vous empêche, Que de contraires !, de prendre un petit sachet customizé avec amour pour déverser dans un gémissement vaguement humide vos entrailles, il ne vous en est d’ailleurs, Joie Inespérée !, aucunement imposé à le déclarer avec preuves et échantillons, votre parole suffit à redresser notre estime pour votre évidemment modeste personne).

Mais alors que son comparse de crise tendait à pénétrer la langue Anglaise d’une phrase de la prose des plus intenses, louant de telle sorte la beauté de l’abrutissement total et irréversible de la sorcière, un drapeau enflammé d’émeraude apparu à leurs yeux passablement exorbités alors qu’une silhouette difforme s’éloignait dans un cri affligé à peine perçu tant les claquements du vent sur le tissus brûlant martelait leurs oreilles. Ses oreilles. Un bourdonnement leur parvint néanmoins. Un… cri ? Etait-ce lui qui émettait pareille note d’angoisse ? Sans doute. Mais qu’en avait-il a faire ? Il observait les flammes.

Et le mensonge commença.

Psychopathe des sentiments. Psychose du cœur. Psychologue du sang. Sainteté de l’horreur.

Mon royaume imaginaire pour une potion anti-migraine ! Voir même deux.

Le Gryffondor était en proie aux hallucinations, il luttait pour ne pas céder sous le poids de ces visions mais il se sentait bloqué, enseveli, anéanti… Comment cela avait-il commencé ? La journée avait pourtant été tout ce qu’il y a de plus normale et de plus basique. Pas dans le parc. Le parc n’était pas là. Pas plus que les flammes qui rongeaient ses manches tachées de vin et de bière. Il s’était levé, avait pris une douche brûlante, s’était réjoui à l’annonce de la décision préfectorale, avait croisé le regard de Elena, lui avait adressé un de ses rares sourires (sardoniques, ne nous emballons pas), était sorti de la salle commune, avait pénétré dans la salle à manger du manoir des Ambroses, s’étaient approchés des rayons de ladite bibliothèque et puis … cela avait commencé.

« Le Ricanement des Flammes, Emma. Voilà ce qu’il y a. Je t’en prie, ne me regarde pas avec ces yeux détachés … Oui, détachés, parfaitement. Tu ne me regardes même plus. Pourtant, elles, elles sont là. Elles m’écoutent, me regardent, me sussurent des choses à l’oreille. Des choses horribles. Des choses qui te glaceraient le sang si fort qu’on te retrouverait figée des heures durant, comme cette statue que tu as brisé. Quelle statue ? Quelle statue ! Celle de mon cœur, petite bécasse. J’avais un trône, une couronne et un royaume.
Tu m’as tout arraché.
D’un simple souffle, tu as renversé le palais, brisé la chapelle et rendu à la poussière le cimetière. Car, c’est en cela que tu m’es la plus affligeante. Tu ne cesses de prétendre aimer ce que tu nommes la vie. Cette Terre que tu affectionnes tant pour le paradis qu’elle t’offrira, n’oublie pas qu’il ne s’agit que de poussière. De la poussière d’os. Et de quels os, ceux de tes ancêtres, et des miens, réunis à jamais, comme tu l’avais si ardemment désiré. Cela te révolte. Je ne suis plus tel que tu voudrais que je sois. Tel que tu me croyais. Tel que je croyais moi-même. Si, je l’ai entendu, ne nie pas. Tu ne l’as pas dit, mais je sais que tu l’as prononcé. C’est ainsi. Elles me le disent, Elles ne mentent pas. Les Flammes, les Flammes qui brûlent sans être chaude, qui m’effraient sans être là.

Le Feu qui rie de ton trouble. Les Flammes qui ricanent en silence de ce qu’Elles consument. Si fort. Si fort que j’en tremble. Encore que je ne suis-je mort, Elles m’assaillent, Traîtresses délicates. Elles t’arracheront à toi-même aussi Emma, comme Elles l’ont fait pour moi. Tout pareil. Qu’importe les détails qui font ton âme, elles les brûleront. Et Elles ricaneront. Car Elles ne savent que cela. Le Ricanement. »

Un grand éclat de rire, sombre et glacial s’éleva suite au laïus de l’inconnu. Les doigts sur les tempes, Roman essayait de calmer la fièvre qui l’étreignait. Il ignorait qui était Emma, ou bien ne la connaissait-il que trop bien ?, il ne savait même pas d’où sortait ses supplications moqueuses.

D’une démarche claire, clame presque, il donnait le change. Il ne devait pas s’afficher ainsi. Les questions surviendraient. L’agaceraient. Et il n’y répondrait pas. Jetant un regard agacé sur une troupe de Poufsouffle qui se pressait, trépignant en pouffant auprès d’un portrait à moitié consumé.

Le front plissé, une petite voix s’agita en lui … Mais enfin ! Ceci n’est pas un comportement courtois ! Ayons un peu de respect pour ces médiocres créatures, elles sont humaines elles aussi après-tout …

Chassant de la main ces pensées impies, tel d’agaçants moustiques, une fois le mot de passe marmonné et son auguste présence irradiant la salle commune devenue parc, il chercha des yeux de quoi distraire ses pensées infectées par une gangrène étrange. Son front tombant sur une vitre un peu plus loin, y cherchant de la fraicheur, un sourire grimaçant étira ses traits. C’était d’un tel ridicule. Lui, prétendant cent fois haïr chaque chose qui pourtant cherchait à sauver … quelque chose.

Quelque chose ressemblant à une âme.

Non. Excusez de la méprise, nous parlons de Roman.

Planté à un mètre de la cape crachotant toujours son venin orangé de ses lèvres incendiaires sur la pelouse parcourue de buissons, désormais roussie si pas noirâtre de l’incendie qui commençait insidieusement ses ravages sur la végétation, le gamin chercha des yeux London. Ne comprenant pas trop comment il n’était pas déjà en enfer par immolation, quoique Poudlard ne lui sembla pas le moins du monde la chose la moins éloignée du paradis imaginable, il concentra ses principaux neurones encore viables sur ses coudes rougis et écarta les larmes douloureuses qui lui venait dans un rire enfantin.

Relevant péniblement ses genoux éraflés, il fixa un point derrière le feu, agitant ses épaules, comme convulsées, fermant les yeux à l’assaut de l’odeur de brûlé.

-Entends-tu, London ? Tu entends la musique ? La musique du bal ? Le bal des robes de mortes ? Mortes de rire ? Mortes pour rire, tu crois ? Tu crois ? Tu crois qu’on ira ? Je crois qu’on ira. Qu’on ira au bal. C’est ce que font les gens, non ? Non ? Non, ce n’est pas ce que les gens font ? C’est ce que nous faisons, alors ? Alors, on ira ? Mais avant, il faut se noyer ! Pour ne pas mourir. Pour ne pas qu’on meurt cramés. Cramés, donc noirs. Noir de suie. Et tes cheveux ne supportent pas la suie. Essuie donc-les avant qu’on ne plonge. On va plonger, hein ? Prend ma main, maman, et dansons !

Sans attendre, il agrippa avec force les doigts fins de la fillette maintenant femme, l’entrainant avec une joie rare vers le vert luisant des Ricanantes.

Je n’aurai pour seuls mots que : Mes prédictions se réalisent… CRAIGNEZ-MOI VOLEURS DE BONBONS HARIBO ! JE ME VENGERAI SOUS PEU !
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