LIBRE. En marche vers Poudlard.

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C'est riquiqui hein... Ben tant pis ! :*boug*: Pis j'ai la flemme de corrigeeeer !

- Bonne journée à vous ! Zonko vous remercie de votre passage ! ajouta-t-elle toute dent dehors avant de lui donner son paquet.

Uriel tira doucement le paquet vers lui tout en répondant à la blonde d'un signe de la tête. Elle aurait pu entrer dans ses critères de femme (aucun critère n'existe en réalité toute femme est bonne à prendre. Dans tous les sens du terme.) mais cet air de nigaude sur son visage... Il se contenta d'esquisser à son tour un sourire mais ce dernier ressemblait plutôt à une grimace. La jeune femme quant à elle se tenait toujours derrière son comptoir, immobile et droite, les mains jointes et son sourire idiot était toujours accroché à ses lèvres légèrement gercé par le froid. Il souleva le paquet qu'il venait d'acheter et constata que ça faisait plutôt lourd. Tant pis.

Il ne mit que quelques secondes à quitter les lieux, tout en toisant cette marée humaine qui courait de rayon en rayon. Une fois devant la boutique, il prit une longue inspiration et sentit l'air frais de cette matinée de janvier lui remplir les narines. Uriel appréciait ce froid à l'inverse de bon nombre de ses camarades. Vous savez, en Amérique et surtout dans sa californie, il n'y a pas de saison à proprement parlé. Ils sont dans une saison unique, chaude, monotone. Pas d'hiver. Pas de printemps. Pas de renouveau. Il tira sur son bonnet afin de mieux couvrir ses oreilles et commença à remonter la rue par la droite en direction de Poudlard.

Il était encore relativement tôt et depuis qu'il avait atteint les sentiers de Poudlard, Uriel n'avait croisé que ses traces de pas, seul arrivé à un croisement, quelques traces de voitures souillaient la neige au milieu de la chaussée, et les deux jeux d'empreintes qu'il rencontra à la sortie d'un petit chemin indiquait qu'un homme était allé promener son chien. Il n'était plus très loin de l'école mais il n'était pas arrivé non plus. Il sortit le sac en papier marron imprimé du sigle Zonko de son sac à dos. Il en sortit dans l'ordre des fameuses Bombabouses, des Bonbons à Hoquet, des Savons sauteurs puis des Tasses à Thé mordeuses. Ces objets étaient d'une débilité sans fin, mais il avait promit à un ami de les lui rapporter. En effet, mieux valait aller dans ce bazar à Gadget en matinée qu'en après-midi : noir de monde.

Au loin, il commençait à apercevoir les statues de sangliers ailés de chaque côté de la porte d'entré. Il remit dans le sachet en papier tous les produits qu'il venait d'acheter, fit tomber une bombabouse sur le sol sans s'en rendre compte puis remit le tout dans son sac. Il bailla bruyamment en remettant encore une fois son bonnet en place sur ses boucles blondes.

han comment c'est trop pourri mon post. Si t'aimes pas, azy gros, défoules-toi, libère tes chakras

C'était simple.
Tu n'avais pas dormi.

Quiconque serait venu dans les cachots aurait bien été étonné de voir ta salle entre-ouverte, et toi à l'intérieur, en train de trier. Oh, bien sûr, cette personne aurait remarqué que tu murmurais à toi même ce que tu devais faire, que tu relisais comme un peu ivre les étiquettes plusieurs fois avant que tu fixe le vide d'un oeil torve, et de reposer ou le bocal était. Mais tu étais arrivée à quelque chose. Vaguement. Après avoir cassé et réparé six fioles, deux ampoules à décanter et écrasé un bézoar qui trainait par là. Allez savoir.
De toute manière, personne n'était venu, les plus matinaux des Serpentards devant eux-même d'à peine se réveiller.

C'était donc une petite liste à la main que tu titubas presque jusqu'au grand hall. Et bien sûr, il avait fallu que tu croises le directeur, que tu lui parles des cours, des élèves. Et tout le tintouin qui d'habitude te semblait facile à zapper. Bien là, dans ta tête, il dura quarante-douze heures. Absente, tu le voyais parler sans vraiment écouter, hochant la tête lorsqu'il disait "n'est-ce pas ?" et répondant "oh moi, vous savez.." lorsqu'il te demandait ton avis. Mr. Baulitron était un putain de bavard. Voilà ce qui tournait simplement en boucle dans ta petite tête blonde, jusqu'à ce que d'un sourire et d'une brève poignée de main il aille accoster une autre future victime.

C'était donc une petite liste un peu froissée à la main que tu déboulas dehors. Comme un gentil robot, tes jambes avancèrent d'elle-même, alors que tes yeux papillonnaient avant de s'habituer à la lumière. Ah, quelle idée d'avoir un temps si radieux alors qu'il devait être pas loin de geler. Puis t'avais froid, t'avais si froid dans ta simple robe de sorcière, que tu ne sentis même plus ton parchemin pourtant au bout de tes doigts. T'avais si froid que c'est à peine si, après un énorme éternuement qui propulsa ta tête vers le sol, tu sentis réellement le fait que tu avais cogné quelqu'un. Te retournant à moitié, tu vis un jeune homme au bonnet bleu, aux grosses boucles blondes ramasser des choses d'un sac. T'y étais allée comme une brute épaisse Cass, et lorsque cette information monta au cerveau tu le rejoignit en t'excusant.

— Ah, je, excusez-moi, je ne vous avez pas vu..

Le temps d'arriver à sa hauteur, il avait déjà tout ramassé et remis dans le sac d'un brun terne. Et tu crevais de froid. Et à cause de l'onglet, ta liste était tombée quelque pars, et tu t'en étais même pas rendue compte. Et. Et.

— Je peux faire le chemin avec vous, je pense que je vais éviter d'aller à Pré-au-Lard aujourd'hui, Mister..

Un pâle sourire fatigué se dessina au garçon à bouclettes dont tu ne connaissais pas le nom. Comme 90% de tes élèves, d'ailleurs. Soufflant alors dans tes mains en les frottant, laissant échapper un petit nuage de buée, il régna pendant quelques secondes un silence de mort.

— Et sinon, qu'étiez-vous partit chercher, si tôt le matin ?