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Entrez, c'est fermé. [LIBRE]

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Hé, mais je reconnais cette personne.. C'est
Cassandre N. Laurentinov !

Professeur Improbable des potions
Cassandre N. Laurentinov


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MessageSujet: Entrez, c'est fermé. [LIBRE] Entrez, c'est fermé. [LIBRE] Icon_minitimeLun 2 Jan - 13:56

Alors tu avais quitté le chateau, traversé son parc, marché encore, longtemps, sur ce chemin sinueux de terre, était arrivée à Pré-au-Lard.


Dimanche. Les yeux à demi-ouverts, tu mis du temps à comprendre pourquoi tu ne distinguait strictement rien avant de simplement pousser ton chat de ton visage. L'animal venant se loger dans le creux de ton épaisse couette dans un miaulement de pieu martyr dérangé dans le plus profond des sommeil, tu recrachas brièvement les quelques poils que tu avais ingurgité. Un réveil tout en douceur. Un regard par la fenêtre, à travers cette vitre qui ne reflétait qu'un ciel d'un blanc cassé et tu remarquas disctinctement un peu de givre, là, dans le coin des carreaux. Décidant alors de te lever, tu frissonnas dès que le premier orteil entra en contact avec le froid sol de pierre. D'un coup de ta baguette magique que tu ne quittais jamais, tu rallumas un petit feu au fond de la cheminée, faisant instantanément disparaitre l'odeur de combustion froide et la remplaçant par une douce chaleur.

Dimanche. Tu n'avais rien à faire, techniquement parlant. Ton métier de professeur se limitant à donner des cours, des devoirs et des retenues, tu n'avais que des devoirs à corriger en cette journée qui s'annonçait riche en.. non-rebondissements. Parfait. Tu n'auras qu'à annoncer le lendemain que tu n'as pas eu le temps d'y jeter un oeil, ils comprendront, et retiendront leur souffle un peu plus longtemps, tes élèves adorés. Une journée vide était toujours pour toi une journée pleine. Paradoxalement, c'était aussi ton travail, mais si tu disais ça tout haut personne ne saisirait la logique. Alors tu le tais et tu te comprends.
Même si au début tu avais intérieurement rechigné à sortir, tu enfilas tout de même un lourd manteau de sorcière doublée d'une fourrure d'un noir d'encre, de cuissardes chaudes ainsi que de collants très épais. Un instant tu maugréas, tout de même, pour la forme. Pourquoi avoir des origines russes et tant craindre le froid, ou encore, pourquoi enseigner dans ce pays, cette île à la merci des quatre vents. C'était comme se couper les bras pour ensuite mettre des moufles. Heureusement, tu avais une paire de gants en cuir d'Abraxans, effaçant la malheureuse pensée des moufles.


Alors tu avais quitté le chateau, traversé son parc, marché encore, longtemps, sur ce chemin sinueux de terre, était arrivée à Pré-au-Lard.


L'Abraxan. Sous-famille de cheval ailé, ressemblant à la race normal Palomino. Peut-être était-ce un peu morbide d'avoir ces réflexes de "savoir" lorsque l'on ne porte ni plus ni moins que la peau de ce pauvre animal; mais cela ne dura qu'une fraction de seconde pour que tu ai réellement le temps de t'y apitoyer. Tes idées, tes pensées étaient bien axées sur autre chose, une chose un peu plus importante que des gants qui de toute manière, de part leur couleur, se confondaient avec ton manteau. Tandis que tu marchais, telle la grande faucheuse avec cet amas de noir et cet air pâle, tu ne sentis pas les délicieux parfums de chez Honeyducks ni les bruits étranges et soudains qui se mêlaient à l'air froid aux abords du magasin Zonko. Oh, il se pourrait que devant les vitres éclairées, la musique et les rires des Trois Balais aient fait ralentir ton pas, comme hésitante face à cette chaleur humaine qui n'était qu'à portée. Avant de continuer, silencieuse. Paradoxal n'est-ce pas, en pensant que l'Abraxan autrefois sous la peau que composait tes gants était un grand amateur de whisky pur malt.

Non, toi Cassandre, tu t'étais arrêtée devant d'autres vitres. Sales, on aurait pu douter de voir une once de lumière à travers cette crasse, mais d'après le silence de mort qui s'était glissé sous la porte jusqu'à tes oreilles, aucune flamme ne brillait derrière ces murs. Avisant la porte d'entrée, il n'y avait là aucune pancarte ou écriteau indiquant si c'était ouvert ou fermé, et c'est à peine si l'on pouvait y lire "La tête de Sanglier". De ta main gantée, en cuir de buveur de bière, tu poussas légèrement la porte qui à part un grincement n'émis aucune résistance. L'auberge devait donc être.. Ouverte. Tu y entras, et si patron il y avait, il ne semblait pas avoir été alerté par le bruit que tes talons produisaient sur le plancher. Seule, à part un homme dormant à une table, ivre mort, il te semblais même que ta respiration résonnait sur ces murs jaunis de fumée. La neige commença à lentement tomber, d'après les quelques flocons qui s'infiltraient dans la salle par un carreau cassé, et il se passa un temps inconnu ou pas une âme ne vint.

Tu avais retiré ton gant gauche et effleurais alors les murs, les chaises et fauteuils défoncés, le comptoir. Au risque de voir tes doigts devenir un vrai plumeau tant il y avait de poussière, tu tournais ainsi, sans un bruit. Puis, un lourd craquement se fit entendre. Comme si l'on forçait la porte pourtant ouverte, le sorcier qui entra ne pris pas de précautions. Bourru, la barbe aussi enneigée que ses épaules, il rentrait lourdement et maugréant sans que l'autre ivrogne du fond fasse mine de se réveiller, quand il la vit. La petite pause qui se fit lors de cet échange de regard pouvait avoir de multiples causes, entre autre l'étonnement d'avoir un client, l'étonnement que ce dernier soit une femme, l'étonnement de la voir debout à fureter ou encore l'étonnement que quelqu'un entra alors que le pub était fermé.

    Qu'est-ce que vous faites là, vous voyez pas qu'c'est fermé ?


Ce fut cette dernière option qui était donc la bonne. Il désigna du menton une table non loin, et l'invitant ainsi paradoxalement à rester, le bonhomme marcha de tout son poids en marmonnant un vague "Ah, par la barbe de Merlin, y'a pu d'savoir vivre, vraiment.." jusqu'à atteindre le comptoir pour y déposer son manteau.

    Un verre d'hydromel.


La professeur avait répondu au regard inquisiteur que celui qui semblait être le gérant lui jetait, et ne fit qu'un léger hochement de tête lorsqu'il le lui servit. Le sirotant alors, noire Cassandre, tu pensas aux Abraxans, à tes gants.. Et à en être réduite à penser à ça, c'était que cette journée risquait d'être longue, et vide.

Dimanche.
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